@Spartacus
« Voici un article particulièrement documenté de 2016... »
Euh... Nous ne serions pas en 2018, par hasard ???
Par
ailleurs, pour un article documenté ; il manque quelque peu d’honnêteté
intellectuelle en comparant les pensions des cheminots (qui sont à 99%
appuyées sur des carrières entières) à celles des salariés du privé dont
la plupart ont connu d’importantes interruptions dues au chômage que
vous et vos semblables savent si bien organiser.
Ce que votre article en bois de sapin ne dit pas, c’est que la subvention de 3milliards 3 est attribuée uniquement pour compenser le déficit démographique du régime (le rapport du nb de cotisants divisé par pensions versées, passé de 1.68 après guerre à 0.68 aujourd’hui ).
Ce
qu’il ne dit pas non plus c’est que cette compensation, n’est versée
que pour le nombre de retraités répondant aux critères du régime
général ; c’est à dire âgés de 62 ans et plus et que même si le régime CPR SNCF venait à disparaître, l’Etat, dont c’est la responsabilité devrait au choix
-soit continuer à verser cette somme à la Sécurité Sociale,
- soit ne rien verser et laisser endetter celle-ci de la somme correspondante,
-soit élaborer un plan d’éradication définitive des retraités de la SNCF...
Au vu de votre état d’esprit, ne doutons pas que c’est la dernière de ces solutions qui vous agrée..
Alors
oui, les cheminots paient les quelques années de retraite en plus par
la modicité de leur salaire net et le taux important de leur salaire
différé, c’est à dire les cotisations retraites salariales (8.5%) et
employeur( taux T1 à 23.6% et taux T à 11.58%). Car, le salaire différé... C’est bien le salarié qui le produit aussi... Non.. ???
En tout cas, voici ce qu’un indécrottable bolchevique argumentait le 02 novembre 2017 sur les sujet des congés payés...
Y’a que les gauchistes qui croient que l’employeur vous paye
pour partir en vacances. Dans la réalité c’est bien le salarié qui se paye les
congés payés....
Toute la subtilité perverse des gauchistes dans leurs
présentation consiste, à faire croire qu’il y aurait une différence entre
charges patronales et salariales pour donner l’impression au salarié que notre
fameux modèle social ne lui coûte finalement pas grand-chose et que si son
salaire net est misérable....«
Un nommé Spartacus.... Sans doute un homonyme