@ arthes,
Ok pour le dernier paragraphe qui succédait à mon interpellation après @ Vergnes que j’ai mal interprété et qui ne m’était donc pas adressé. Je vous prie donc de m’excuser
C’est pour éviter ce genre de confusion que je préfère personnellement éditer deux messages lorsque je m’adresse à deux interlocuteurs sur un même fil de discussion. Cependant, ce n’est pas pour moi une question de monter sur ses grands chevaux, je n’en fais strictement pas une affaire personnelle, c’est juste un moyen pour faire sentir à un interlocuteur sur Internet que ce genre de remarques est totalement nuisible à la discussion. (Les échanges sur Internet se font dans un contexte qui d’un point de vue communicationnel n’implique que 7 % d’informations par rapport à un message en présentiel, d’où un mode d’expression « invalidant » à la base entraînant la nécessité d’engager un dialogue avec l’intervenant avec qui l’on discute... lorsque, bien sûr, cela est du domaine du possible et que l’on a pas maille à partir avec un imposteur ou un escroc intellectuel qui peut se vanter d’avoir des compétences qu’il n’a jamais eues sur des œuvres qu’il n’a jamais lues... je ne citerais pas de nom ici, mais cela semble être monnaie courante sur Internet).
J’imagine donc que pour en arriver à juger autrui, n’ayant pas du tout suivi vos précédents échanges avec Mélusine, ce doit être « l’amour fou » entre vous deux. Mais bon, il n’empêche que les effets d’un jugement porté sur autrui sont bel et bien ce que je dénonce (injustement donc à votre encontre me concernant) dans mon message de
09:32.
« Pour le masochisme, je n’ai pas de théorie arrêtée, des pistes de réflexionmoi aussi, peut être une forme pervertie de l’élément sacrificiel en soi ? »
Oui... c’est une piste de réflexion sérieuse à laquelle j’ai déjà travaillé et que je travaille encore. Je suis en débat avec des auteurs/chercheurs qui évoquent cet aspect de la problématique, mais nous ne sommes pas d’accord sur tout. Par exemple, René Girard a très bien vu l’utilité du « bouc émissaire », mais il existe d’autres formes de « sacrifices » et jusqu’à présent, je ne suis pas tombé sur une étude qui en parle de façon satisfaisante pour moi. Il faudrait que je trouve une synthèse sur les pratiques sacrificielles dans différentes cultures. La notion de « faute » y est capitale, et c’est peut-être par là qu’il faudrait aborder plus précisément le problème, car c’est une dynamique au cœur de la problématique pervers/proie que j’étudie.
La principale erreur que je conteste avec mes interlocuteurs sur ce point là, c’est le problème de « la faute sans nom et sans faute ». C’est-à-dire le climat « kafkaïen » qu’instaure un pervers avec sa proie qui finit par la poussée au sacrifice bien plus qu’elle n’y consent elle-même. Mais avec ce schéma-là, on retombe sur la notion traumatisme que l’on dit complexe (pour la distinction entre les différents traumatismes, cf.
« Perversion narcissique et traumatisme psychique », un article que j’avais promis de développer, mais dont le temps me manque... malheureusement).
Quoi qu’il en soit et malgré mes points de désaccord avec mes « profs » sur ce thème-là, cela reste bien évidemment une piste plus que sérieuse à explorer.