Etant un pure produit de l’éducation nationale.
Je vais essayer de vous expliquer les erreurs que vous commettez.
*je découvre que de plus en plus d’élèves sont confrontés à des difficultés d’expression*
Ce n’est pas vrai, le vocabulaire des nouvelles générations évoluent avec beaucoup de nouveaux mots et anglicisme en provenance principalement du web et des nouveaux moyens de communication.
Evidemment toutes cette culture « utile » pour les jeunes n’a aucun intérêt pour une vision académique de la langue.
*Comment s’attaquer à tous ces problèmes, comment résoudre tant de lacunes ? ... je les sens déjà perdus ... Je vais batailler avec certains adolescents pour leur inculquer l’envie de se mettre au travail, de progresser.*
Avant même de commencer votre combat, avec votre vision, vous avez déjà perdu.
Pour apprendre quelques chose la contrainte n’est pas une bonne chose et l’apprentissage n’est pas « un travail »
Vous n’obtiendrez rien par la force, au contraire même.
La vanité peut fonctionner sur certain, mais vous le constatez c’est surtout l’indifférence qui domine.
Le seul moyen est de suscité l’envie, mais vu le produit que vous proposez et l’axe que vous prenez c’est une tache impossible.
*Quand je donne un travail à la maison, certains se précipitent sur internet pour faire un copié collé sans se livrer à une réflexion personnelle*
Laisser des devoirs est une grande erreur, car vous entretenez la rancœur de l’élève face à la matière.
De plus vous lui laissez librement le choix de faire n’importe quoi ou carrément de vous défiez en refusant ce « travail »
*les verbes « vociférer, balbutier » leur échappent*
Tout comme faire un Dab ou être un newbie échappe totalement aux anciens
*Le plus grave : on perçoit .. un manque .. de motivation... ils font acte de présence mais ne font pas les efforts nécessaires pour progresser. Face à de tels refus, les enseignants se retrouvent bien démunis.*
La question est POURQUOI !
Pourquoi doivent-ils fournir un effort pour cette matière, elle est inadapté à leur mode de vie et l’importance de cette matière ne réside que dans l’esprit de ceux qui veulent l’imposer.
Il faut être réaliste, notre société a évolué, avant les années 90 seul ceux qui étaient excellent en orthographe pouvaient atteindre les études supérieurs, les autres étaient broyés par les filtres de l’éducation national.
Mais depuis les années 90, nous sommes de plus en plus spécialisés et on réalise que ce priver d’une personne compétente sous prétexte qu’il ne sait pas bien écrire est peut être une aberration.
Je suis l’une des premières générations a avoir réussi à franchir la barrière et laissez moi vous dire que je devais être 10 fois meilleurs que les autres dans toutes les autres matières parce que j’étais une bille en orthographe. J’ai fini à BAC+2 mais aujourd’hui je cotoie des BAC+8 et j’ai clairement leur niveau.
Si vous voulez un minimum les intéresser aux livres oubliez les Voltaire, Balzac et autre Camus et proposez leur du Rowling ; du Meyer et du Musso
Pour les plus réfractaire, vous avez toujours Tolkien et Jules Verne qui peuvent faire des miracles.
Puis je sais que ça peut être un gros effort pour vous, mais donnez la moyenne à un élève si il est dans le sujet et que ses arguments sont structurés, même si c’est truffé de fautes.
Pour ma part je n’ai jamais eu la moyenne en Français car les profs ne pouvez pas donner de bonne note quand c’est truffé de fautes et pour les autres matières c’est systématiquement -2
J’ai donc fait toutes mon éducation noté sur 18
Un élève qui se sait condamné pour l’orthographe ne fera pas plus d’effort que tout ceux qu’il a déjà fourni dans son enfance, pour lui c’est un acquit, mais si pour vous si cette lacune le stigmatise, vous le perdez totalement sur tout les autres aspect de la matière.