@Siatom,
Je suis un peu surpris de voir tant de commentaires à la suite de votre article. Dans la préface de Bérénice, Racine écrit : « j’ai voulu faire quelque chose de rien ». Et il faut bien reconnaître, même si je ne me soucie pas de vous flatter, que vous avez fait comme Racine : de cette petite officine fascisante et foireuse pour la promotion de nos modernes sans culottes, qu’aurait-on pu dire ? Rien. Absolument rien, et il est tout à fait paradoxal qu’il ait fallu cette subite agonie d’un pur néant pour que vous trouviez enfin matière à dire quelque chose.
J’ai un peu horreur des analogies, surtout celles qui font appel à des disciplines que je ne maîtrise pas du tout, comme la physique, mais enfin, cela me fait penser à ce que les spécialistes appellent l’énergie du vide. Il n’y a rien, dans le vide, mais pourtant des énergies énormes y surgissent de rien et s’annulent aussitôt. Je n’en dis pas plus, ça me dépasse complètement.