@Alren
Orwell n’était pas un intello de salon, il s’est justement éreinté à faire le trimard, et en ramené une tuberculose contractée certainement dans les refuges de SDF ( Dans la dèche à Paris et à Londres)
- A propos du travail des champs : Il travaillé dans les champs de houblon en 31, ( écrits articles lettres, alréa, tome 1), et il en a fait une chronique détaillant le travail, sa dureté en temps que journalier) et la vie sociale des travailleurs
- A propos de la mine : Il a enquête à Wigan et en écrit un bouquin. Il n’a pas été mineur mais a descendu sa grande carcasse dans un boyau et à attesté dans ce livre de la grande difficulté de cette vie misérable.
Le quai de Wigan - George Orwell - Babelio- Pour le travail dans une fonderie, RAS, mais son expérience dans les brigades internationales en Espagne valent bien la comparaison avec une forge. Il y prendra une balle dans la gorge.
Si je peux me permette, connaissant assez bien la vie et l’oeuvre de cet auteur, je me hasarderai à dire que pour lui « une vie humaine authentique », devrait correspondre chez cet écrivain social, à une place ou l’utilité, la reconnaissance des autres, et le respect et la dignité étaient concomitants. Cela supposait je pense la possibilité d’accéder à l’éducation, la culture, un logement et une nourriture saine, dans un univers démocratique, cultivant et développant ses valeurs.
-Etant un progressiste, lui qui avait acheté une machine à couper le jambon dans la petite maison épicerie qu’il tenait dans les années 30, à une cinquantaine de kms de Londres, il aurait plus surement critiqué ce seuil insidieux où la machine se substitue à l’homme dans ce qui lui est indispensable pour rester humain