Droit naturel = droit libéral : cosmopolite anational donc alibi de l’apolitique sans-frontièriste
Pour la critique du droit naturel de gocho-le-collabo du Capital mondialiste, y a évidement Marx :
"On fait une distinction entre les « droits de l’ homme » et les « droits du citoyen ». Quel est cet « homme » distinct du citoyen ? Personne d’autre que le membre de la société bourgeoise. Pourquoi le membre de la société bourgeoise est-il appelé « homme », homme tout court, et pourquoi ses droits sont-ils appelés droits de l’homme ? (et pas du peuple...)
Constatons avant tout le fait que les « droits de l’homme », distincts des « droits du citoyen, » ne sont rien d’autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c’est- à-dire de l’homme égoïste, de l’homme séparé de l’homme et de la communauté. La Constitution la plus radicale, celle de 1793, a beau dire : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. « Art. 2. Ces droits (les droits naturels et imprescriptibles) sont : l’égalité, la liberté, la sûreté, la propriété. »
Article 16
Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie.
Article 8
La sûreté consiste dans la protection accordée par la société à chacun de ses membres pour la conservation de sa personne, de ses droits et de ses propriétés.
Article 17 ubérisation :
Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l’industrie des citoyens.
« Que les droits de l’homme ne délivrent pas l’homme de la religion, mais lui offrent la liberté religieuse [burqini] ; qu’ils ne le délivrent pas de la propriété, mais lui offrent la libre propriété ; qu’ils ne le délivrent pas du sordide gagne-pain, mais lui accordent au contraire la liberté de la profession [ubérisée et travail des femmes]. »
La question juive. Marx