@Clement P.
Suis-je bête !
J’envisageais une vie normale pour des animaux dont vous n’aurez plus besoin... Je n’avais pas pensé que, devenus inutiles et rien que coûteux, il faudrait soit les euthanasier, soit les laisser crever, « livrés à eux-mêmes », comme vous dites...
Ce qui me
remet en mémoire l’histoire de la vache de la communauté, naturiste et
végétarienne, du Monte Verità, au-dessus d’Ascona, dans le canton du Tessin, en
Suisse. Fondée en 1900, elle connut son heure de gloire dans l’entre-deux-guerres,
et on ne compte pas les célébrités qui y séjournèrent.
Je
copie-colle de Wikipedia, juste pour montrer que ce n’était pas une extravagance
de précurseurs des baba-cools : Hermann Hesse, Carl Jung, Erich Maria
Remarque, Hugo Ball, Else Lasker-Schüler, Stefan George, Isadora Duncan, Carl
Eugen Quille, Paul Klee, Carlo Mense, Arnold Ehret, Rudolf Steiner, Mary
Wigman, Max Picard, Ernst Toller, Henry van de Velde, Fanny zu Reventlow,
Rudolf von Laban, Frieda et Else von Richthofen, Otto Gross, Erich Mühsam,
Karl Wilhelm Diefenbach, Walter Segal, Max Weber, Gustav Stresemann et Gustav
Nagel.
Excusez du
peu.
Dans des
circonstances dont j’ai oublié le détail, si tant est que je l’aie jamais
connu, un visiteur proposa de leur donner une vache. Ils hésitèrent puis finir
par accepter, en fixant comme condition que l’animal pourrait vivre libre de
toute contrainte, dans la propriété de la communauté. Ainsi fut fait, jusqu’au
jour où, profitant de sa totale liberté et livrée à elle-même, la vache but un seau d’eau de lessive,
et en creva…
On peut en
rire, à l’heure qu’il est, elle serait morte quand même…