« J’habite une blessure... » Aimé Césaire.
Sur le thème du colonialisme toujours d’actualité, une facette louable d’Edwy Plenel.
1959, suite à des contentieux racistes, la Martinique connait des jours
d’émeutes causant 4 morts dont un collégien de 15 ans, Christian
Marajo, au mauvais endroit, au mauvais moment, touché par une balle à
bout touchant...
https://www.facebook.com/habarizacomore/videos/10155495708107877/?hc_ref=ARSdnynsgUMam1x-rapNsSc_-R_X42bnM9FBUR059nFs8vovlqJ9kawVqBdAyGBu-dE&fref=nf
La chroniqueuse :
votre père, alors « vice-directeur » a été révoqué pour avoir proposé de
nommer une école « Christian Marajo »...
Edwy Plenel, avec du
recul : "... Nous avons fait notre richesse en étant une puissance
coloniale.../... Un peuple qui pense en posséder un autre n’est pas tout
à fait libre..."
Son père, Alain Plenel était bien VICE-RECTEUR
et c’est sûrement le préfet, dans la lignée des gouverneurs d’antan, qui
a fait exécuter la sanction...
Bien sûr, ces mises au placard ont aussi eu lieu à MAYOTTE (années 1990 encore...).
Autre parallèle avec les morts de Martinique dont ce jeune (sans
oublier le policier mort aussi suite à ses blessures)... A Mayotte en
2011, un manifestant décédé et un enfant qui perdit un œil...
Un abîme néanmoins entre hauts-fonctionnaires :
* en 2016, les Martiniquais donnent le nom Alain Plenel à une école.
* en 2016, l’appareil d’État fait Nathalie Jeanine Costantini chevalier de la légion d’honneur...