Le gouvernement s’attaque au statut des cheminots pour trois raisons :
- par idéologie, pour faire un exemple et faire tomber l’ensemble des droits collectifs des travailleurs : fonctionnaires, agents publics, professions réglementés (pharmacien, notaires, taxi etc...), conventions collectives. Après les cheminots, il sera possible de s’attaquer à tous les autres plus facilement
- pour permettre la privatisation des chemins de fer : si les cheminots bénéficient du statut à la SNCF, il n’est pas possible d’ouvrir à la concurrence et de privatiser. Les meilleurs cheminots refuseront - ce qui est déjà le cas - d’aller travailler pour des entreprises qui pourront les licencier pour un oui ou un non, et ce alors que le travail de cheminot est hyper spécialisé
- pour obéir aux ordres de l’Union Européenne et de ses directives européennes. C’est d’ailleurs pour cela que le régime utilise des méthodes totalitaires, interdisant le débat parlementaire, appliquant une réforme ne faisant pas partie du programme présenté lors de la campagne présidentielle et législative
Face à cette attaque anti sociale et anti démocratique, on est tous cheminots en quelques sortes. Tous visés, tous concernés. Et on doit tous être mobilisés. Le 22 mars et ensuite