@grangeoisi
Je n’ai absolument rien contre une réponse comme celle-ci puisqu’elle reste courtoise ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autres.
Pour être clair, le taux de fécondité des femmes russes est remonté à 1,76 enfants par femme en âge de procréer à peu près comme en France. On dit qu’il faut 2,1 enfants pour stabiliser la population d’un pays mais aucun pays occidental n’atteint ce chiffre.
La diminution de la population actuelle est due à la très forte baisse du taux de fécondité des femmes dans les années 90. Ces femmes sont actuellement en âge de procréer mais comme il y en a moins, il y a forcement moins d’enfants même si en moyenne elles font plus d’enfants que leurs parents.
C’est un problème conjoncturel et il faut attendre qu’il passe. La conséquence va-t-être une diminution de la population de 1 millions d’habitants. C’est et ce sera compensé par un apport de travailleurs immigrés venant des anciennes républiques et par des entreprises étrangères. Ce sont par exemple des entreprises turques qui travaillent sur les chantiers de la Coupe du monde de football.
Ce n’est pas la faute de Poutine. Il essaie de redresser la situation avec de substantielles primes à la naissance et une allocation mensuelle de 10.000 roubles (150 €) pour le premier enfant à partir de 2018. (
lien)
Vous savez très bien que le bourrage d’urne est une habitude russe de l’époque Eltsine. Ce n’est pas Poutine qui l’organise puisque que c’est lui qui a fait installer les caméras qui ont constaté cette fraude. Vous ne pouvez pas rejeter toute une élection parce que quelques énergumènes ont triché.
Je suis désolé mais je ne suis pas d’accord avec votre affirmation de 30 à 60 % pour un candidat. Il arrive parfois qu’un candidat est tellement au-dessus des autres qu’il fait l’unanimité. C’est encore une fois une norme inventé par les Occidentaux et ils voudraient qu’elle soit universelle.
Vous n’avez pas suivi la campagne présidentielle russe pour dire que les candidats russes n’ont pas pu librement s’exprimer. Celui qui a fait le moins de campagne électorale, c’est Vladimir Poutine, il n’en a d’ailleurs pas fait du tout. Les autres ont pu dire librement ce qu’ils voulaient. Ils n’ont pas convaincu, c’est tout.
C’est plutôt en France et aux Etats-Unis que les candidats n’ont pas pu librement s’exprimer dans les médias.
La frustration, c’est que les médias mainstream souhaitaient un faible taux de participation, dans les 50 % et un score de moins de 60 % pour Vladimir Poutine pour mettre sa légitimité en cause alors que les Russes l’ont plébiscité comme jamais.
La question n’est pas de savoir si on peu critiquer Vladimir Poutine ou pas. Le problème est que la Russie s’est choisi un leader qui n’est pas sur la même voie que nous. Ni en économie ni en géopolitique ni en évolution sociétale.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On rompt les ponts ? Pas possible vu que les Allemands doivent exporter leurs voitures de luxe, leurs machines-outils, leur TGV etc. Ils ont aussi besoin du gaz russe pour compenser les fermetures des sites nucléaires et le demi-échec de leurs éoliennes.
Donc, on va devoir parler avec un chef-d’Etat bien conforté dans sa place par le résultat des élections et qui ne va rien lâcher. Bravo les stratèges occidentaux qui nous ont menés là.