@Layly Victor. La science est fondamentalement un acte irrespectueux, fondé sur la croyance que les experts sont faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut vérifier, surtout avec des expériences.
Cette révolution culturelle n’a pu se produire, après 1492, que parce que les princes du 16e siècle ont eu besoin d’ingénieurs voire scientifiques, pour leurs armées permanentes, leurs forteresses et leur poliorcétique, au point d’oser utiliser des savants que l’église romaine aurait bien voulu réduire au silence.
Toutefois tant la Curie que les princes ont constamment tâché de remilitariser les savants et les enseignants, en refaire des valets en livrée.
Par ailleurs les crédits du prince ont des limites, et la concurrence est féroce entre les équipes, pour gagner et conserver des crédits. Aussi, bickering and backstabbing...
Actuellement la physique fondamentale bénéficie de l’espoir irrationnel des politiques, qui espèrent récolter une nouvelle bombe atomique.
Dans la férocité des moeurs de bickering and backstabbing, le minoritaire doit vérifier et revérifier trente fois plus que le majoritaire : aucun grief, fondé ou infondé, ne lui sera épargné.
J’ai un avantage déloyal : j’ai une formation professionnelle complète de trouveur professionnel. Or l’heuristique, en fac de sciences dures, ils en ignorent jusqu’à l’existence. Alors la pratique...
Et un deuxième avantage déloyal : je suis multiculturel. Cela me permet à présent faire la synthèse de plusieurs vies professionnelles. Le nez dans le guidon, tant de spécialistes demeurent des messieurs qui savent beaucoup de choses sur peu de chose, et à la limite tout sur rien du tout.
Spécialistes de la théorie, Landau et Lifchitz sont demeurés nuls en vérifications expérimentales. Cela se voit tout au long de leur enseignement.