@arioul
Et pour le reste, je vais te raconter une histoire (vécue)
Non pas pour me « vanter » mais parce que ça correspond complètement au sujet.
On est en 1988.
J’ai vendu ma discothèque « Le Jingle » (je donne quelques précisions pour le cas où t’aurais des doutes) un an et demi plus tôt et j’ai repris du service en tant qu’animateur la journée dans un complexe hôtelier et DJ la nuit dans une discothèque de Port Leucate.
)Un dimanche soir soir, affluence moyenne deux types issus de la communauté des « gens du voyage » passent la soirée accessoirement à me gonfler en me réclamant avec insistance et impatience moult titres pas spécialement adaptés à une diffusion en night club mais surtout à agresser verbalement les deux filles qui les accompagnent.
Après l’indicatif de fin de soirée, je me rapproche du bar.
Ils continuent à avoir le verbe haut et manquent significativement de correction vis à vis de leurs compagnes.
Alors, comme le « portier » (vulgairement appelé videur) n’intervient pas, la « lopette » entre en scène :
dans un premier temps (pour faire simple) j’invite les deux gais lurons qui m’ont emmerdé toute la soirée à aller régler leurs différents avec leurs chères-et-tendres dans un lieu plus adapté.
Compte-tenu de leur réaction, j’ai immédiatement compris qu’il fallait adopter un autre type de « discours »
A toutes fins utiles, je reprécise que je suis non violent et pas bagarreur.
Ensuite, je ne sais pas si c’est l’alcool qu’ils avaient ingurgité ou mes 4 ans de judo et un an de karaté qui ont fait la différence....«
kizame zuki gyaku zuki » au pif du premier qui tombe comme une merde et uchimata à l’autre qui m’arrive dessus et qui (coup de bol pour moi... mais pas pour lui) atterrit mâchoire supérieure sur le repose-pied en fer forgé du tabouret de bar.
Et que crois-tu qu’il est arrivé ensuite, pauvre merde ?
Les deux nanas se seraient jetées à mes pieds pour avoir défendu leur honneur bafoué ou leur intégrité physique ?
Non, ducon !
Quand je suis sorti de la discothèque, elles étaient dans la voiture avec leur marlou qui ont essayé de m’écrabouiller.
Et comme du coup, j’ai légèrement dégoupillé, collé des grands coups de satons dans la bagnole (je me suis fracturé le gros orteil) alors que je soulevais un énorme parpaing pour leur envoyer à la gueule, les greluches se sont mises à crier « barrez-vous, il est fou, il va vous tuer ! »
Le lendemain soir, le « Patriarche » de la communauté est venu à la discothèque.
J’étais pas particulièrement tranquille (d’autant moins que le « portier » n’a pas été plus courageux que la veille), mais j’ai assumé... et 30 ans après je suis toujours vivant
Tout ça pour te dire qu’on n’a peut-être pas exactement le même vécu, et que si tu as envie de venir vérifier si je suis ou pas une lopette... c’est quand tu veux bonhomme !
Et que pour ce qui est de comprendre les femmes... je vais pas vraiment attendre sur toi.