@Christian Labrune
Jean Loup Izambert, journaliste indépendant a enquêté sur les relations entre la France et les Frères musulmans, que Hollande a reçu comme des Chefs d’Etats, même quand ils étaient fichés à Interpol.
En 2014, Hollande a reconnu avoir livré des armes aux « rebelles » syriens .
Voici ce que dit Izambert des relations
entre les services secrets français et les terroristes. (...)
Ces groupes sont tous, d’une manière ou d’une autre, en rapport avec les
services occidentaux des mêmes pays, principalement étasuniens. Dès
1945, les services étasuniens ont utilisé les Frères musulmans contre
les pays socialistes.
Puis, à la fin des années quatre-vingt, les
Anglais et les Français ont collaboré avec la CIA, les services
pakistanais et saoudiens pour renverser la jeune République laïque
afghane.
En 1982, le président François Mitterrand a fait sélectionner
et exfiltrer d’Afghanistan des chefs de groupes criminels par la DGSE
afin que ceux-ci soient entraînés en France dans les camps militaires de
Cercottes, Caylus et de la Braconne.
Depuis, les amitiés
franco-terroristes n’ont cessé de se développer et de se matérialiser
dans plusieurs conflits régionaux (Yougoslavie, Liban, Algérie, Tunisie,
Palestine). En 2011, le président Sarkozy a armé et apporté, avec
l’Otan, un soutien militaire à des groupes criminels pour renverser le
gouvernement libyen.
A sa suite, le président Hollande a armé et soutenu
politiquement des groupes criminels contre la République syrienne. Les
services occidentaux, dont la DGSE française, les conseillent pour
déstabiliser les pays arabes laïcs, les entraînent à la guérilla, les
arment, les approvisionnent en matériel militaire.
Ces actions de guerre
s’ajoutent aux sanctions – unilatérales et illégales en regard du droit
international – économiques, diplomatiques et aux pressions de toutes
sortes, principalement financières pour mettre les Etats à genoux. Il
s’agit d’une politique coloniale qui vise à déstabiliser ces Etats pour
permettre aux transnationales capitalistes de s’emparer de leurs
richesses.(...) "