@Jean Dugenêt
« Faut-il comprendre
que vous qui n’êtes pas « un gros plouc » enfermé « dans une
logique castratrice » vous ne voyez pas la nécessité de sortir de
l’UE ? »
Ce
n’est pas une question de nécessité, c’est une question de « faisabilité ».
On ne peut pas le faire contre l’avis des Français, et vous avez déjà vu comment
les médias leur ont vendu Macron. Ils leur vendront l’U.E. avec un matraquage
tout aussi massif, à base, celui-là, de baisse de 30 % de leur pouvoir d’achat
et de leur patrimoine. Et ça prendra, je le crains
« Est-ce que vous
pensez qu’il est possible de s’en accommoder ? »
Au
vu de ce que je viens de répondre, je pense que, pour l’heure, on n’a pas
vraiment le choix
« Est-ce que vous
pensez que les grecs ont eu raison de ne pas en sortir ? »
Les
Grecs se sont goinfrés pendant vingt ou trente ans, aux fonds structurels, ils
croient que ça revenir. Ce n’est pas à moi de dire s’ils ont tort ou raison. En
politique, c’est l’avenir qui donne tort ou raison.
Je
ne sais pas à partir de quel moment une majorité d’Allemands ont pensé qu’ils
avaient eu tort de voter Hitler.
« Pensez-vous qu’ils s’en
accommodent bien ? »
Encore
une fois, c’est leur affaire… Sauf élections anticipées, il faudra attendre
2019 pour le savoir
« Enfin, croyez vous
que sur cette voie, il suffit de suivre Jean-Luc Mélenchon et tout ira
bien ? »
Sait-il
lui-même précisément où il veut aller ? Je n’en suis pas sûr. Et je ne
suis pas sûr non plus que, s’il est candidat en 2022, il pensera alors la même
chose qu’aujourd’hui.
Je
n’en suis pas sûr pour moi non plus : il peut se passer tant de choses, en
quatre ans… On lit tellement de prévisions catastrophistes, que j’en viens à ne
rien croire, et à ne rien rejeter. Mon truc, face à l’avenir, c’est la
circonspection.