@Eric F
D’abord, on ne parle pas de régime, s’agissant d’un gouvernement démocratiquement élu.
Si vous parlez de la Russie (et de l’Iran) dans ce que vous appelez les immixtions externes, elle l’a fait à la demande de ce gouvernement, contrairement à tous les autres pays impliqués, ce qui était son droit et son devoir légitimes. Il s’agit d’une aide normale faisant suite à des accords pré-existants. Les seules immixtions concernent donc les USA, l’UK, la Turquie et hélas, la France.
La population syrienne se compose de 74% de sunnites, 10% d’alaouites, 10% de chrétiens, 1,5% de druzzes et 3,5 % de chiites.
Il serait difficile au gouvernement d’obtenir un plébiscite de l’ordre de 80% si la majorité des sunnites ne lui donnaient pas leur appui, les alaouites et les chrétiens lui étant naturellement acquis..
RT a fait là un abus de langage, car l’opposition dure était tout à fait marginale, et vous verrez que de prochaines élections confirmeront cela. Le plus gros des massacres a été commis par des mercenaires importés. Il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une guerre menée par l’Occident par proxy, qui pour une fois, la première, ne s’est pas déroulée selon les voeux américains.
C’est en ce sens un événement d’un extrême importance, marquant peut-être la fin d’un empire.
« C’’est une guerre où deux pouvoirs s’affrontent, mais indirectement, en soutenant financièrement ou matériellement d’autres puissances ou groupes militaires qui, eux, sont en conflit direct sur le terrain »