Je n’ai qu’un seul souhait : que le pape François puisse remettre sur les rails l’Église Catholique qui en son sein n’a pas toujours eu des fidèles très catholiques.
Je m’explique. En France après guerre, il y avait des paroisses où les prêtres étaient des prêtres ouvriers. Ils étaient auprès des ouvriers, partageaient leurs souffrances et leurs soucis. Dans la paroisse où j’ai grand, les prêtres ouvriers soutenaient les travailleurs dans leur lutte et manifestaient leur solidarité dans les mouvements de grève et les manifestations. Je parle des années 50-60. Puis, le pape a décrété que le rôle des prêtres n’étaient pas de partager la vie humble des exploités et il les a dispersés à travers le monde : en Amérique du sud, en Asie, bien loin de la France.
Dans ces années là, l’ Église Catholique n’a pas vu plus loin que son nez. Les églises se sont vidées de leurs fidèles car les prières ne nourrissent pas les hommes, elles peuvent éventuellement les consoler, c’est ce que les prêtres ouvriers avaient bien compris en aidant et soutenant les ouvriers(croyants et non croyants et leur famille dans leurs luttes.
Jusqu’à l’élection du pape François l’Église avait plus le souci à maintenir l’Église en tant qu’institution plutôt que de faire vivre une communauté de gens solidaires , respectueux des personnes. L’abbé Pierre en créant Emmaüs ne se contentait pas de prier, il a dénoncé et il a agit. Heureusement, durant l’hiver 1954, il a été médiatisé, difficile ensuite de le faire taire. La crise du logement est toujours là malgré tout, les rentiers se moquent de la pauvreté et de la misère des français.
Ceci pour dire qu’au sein de l’ Église Catholique les voix se sont élevées contre ce qui se passait en Amérique latine. Ces gens n’étaient pas communistes, juste humanistes, il allaient à l’encontre des intérêts des multinationales et des banques (dans ce milieu on est pas partageur) donc il était urgent de les « contenir » pour que la mondialisation que nous connaissons aujourd’hui prenne son essor.