@generation désenchantée
Bonjour !
"Pensez vous que si il y avait eut seulement une seule
des victimes du terroriste de Trèbes qui aurait eu un port d’arme et une arme quand ce terroriste les a attaquées et aurait riposté , cela aurait
pu réduire le bilan ?"
Honnêtement je n’en sais rien, ne connaissant pas les lieux et encore moins les circonstances de l’attaque qui a semble-t-il duré une quarantaine de minutes.
S’il se fût agi d’une personne entraînée au maniement des armes de poing, on peut imaginer une réaction toujours possible.
Dans le cas contraire je crains fort que face à un individu déterminé la situation soit rendue plus complexe.L’agresseur a profité de la petitesse du magasin et de sa vulnérabilité pour agir, suffisamment intelligent sans doute pour éviter une grande surface où il aurait pu être empêché par un ou plusieurs vigiles, mais là encore il n’aurait pas pris le risque d’agir seul.
Pour résumer, le seul cas de figure efficace serait celui d’un client armé, entraîné au tir et qui aurait eu le réflexe et la capacité de faire usage de son arme après avoir analysé la situation avant qu’elle ne se complique par une prise d’otage, par définition ingérable sauf à prendre le risque de tuer tout le monde (le ravisseur et l’otage), sans compter la présence d’autres complices eux aussi armés.
L’enquête permettra de lever les zones d’ombres et de comprendre comment un officier d’active dont on imagine qu’il était physiquement entraîné a-t-il pu se faire tuer de la sorte (i.e. égorger, semble-t-il) , ce qui permet d’imaginer qu’il n’avait pas ou plus la prudence ou la zone de sécurité qui interdit d’être à la merci de l’ennemi.
Bien à vous,
Renaud Bouchard