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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Hommage à un Héros : quelles mesures nationales efficaces après la mort du Lt-Colonel Arnaud Beltrame ?


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 mars 2018 23:56


@Jason
Bonsoir et merci pour votre commentaire auquel je réponds ci-après //

"Je vois un gros problème, écrivez-vous, lié à l’expulsion. Les pays dont ces personnes sont ressortissantes seraient-ils prêts à les accepter ? Il y a fort à parier qu’ils n’en voudraient pas.

//Il est curieux que nous soyons contraints d’accepter ce que d’autres pays refuseraient. d’accepter si nus agissions de même.

Certains deviendraient même apatrides, donc ils dépendraient d’un pays prêts à les accueillir. Autre problème.

//Non. Il existe en effet une procédure parfaitement légale pour les vrais apatrides, héritée de l’ancien Certificat-Passeport Nansen« ,
 »Certificat d’identité et de voyage créé à l’initiative de Fridtjof Nansen à la conférence intergouvernementale de juillet 1922 à Genève Initialement destiné aux réfugiés et apatrides russes, ce document a été étendu en 1924 aux Arméniens et en 1928 aux Assyro-Chaldéens. En 1924, trente-huit États, dont la France, ont adopté ce document. Le passeport était rédigé en français et dans la langue du pays d’origine du réfugié ; la même solution a été retenue dans les autres pays d’accueil. Son statut définitif a été fixé par la Convention de Genève du 28 octobre 1933. Sa dénomination est officiellement supprimée après la deuxième guerre mondiale, tout en demeurant présente dans le langage administratif courant. Dès lors, le Titre de voyage remplace le passeport Nansen.« 

cf. Site de l’OFPRA https://www.ofpra.gouv.fr/node/342/

 »Autrefois, après la révolution de 1870, on condamnait (et c’est scandaleux) à la relégation ; les gens étaient envoyés en Nouvelle Calédonie ou en Guyane.Situation impensable aujourd’hui, car la France n’a plus de territoires pour se débarrasser de ces indésirables très dangereux.//

Il s’agissait effectivement de ce que l’on a appelé la « guillotine sèche », de signification explicite, synonyme de mort civile pour les déportations à caractère politique des Communards vers les bagnes coloniaux. Dénommés “terres de la Grande Punition” ils furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Les départs pour Cayenne (en Guyane) avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Les bagnes avaient déjà, comme vous le savez, une longue histoire. Les galères, tout d’abord, servirent comme moyens de punition des condamnés. Puis, avec le progrès de la marine à voile, on utilisa les détenus à différents travaux forcés, tout en continuant à les rassembler dans les ports, principalement Rochefort, Brest et Toulon.

Mais en l’espèce il ne s’agit pas de déportés politiques, mais simplement de gens qui, sans être de criminels, n’ont smplemen plus vocation ou n’ont jamais eu vocation à entrer, à résider et à s’installer de manière pérenne sur le territoire.

https://journals.openedition.org/rh19/4
http://www.bernard-guinard.com/arcticles%20divers/Convois%20de%20deportes/Convois_de_deportes.html
http://www.commune1871.org/?NOUVELLE-CALEDONIELA-BARBARIE-DU-BAGNE-POUR-LES-COMMUNARDS


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