@Ouam
Salut Ouam.
Nuançons, l’État peut de moins en moins se foutre de la gueule des populations ; petit à petit une prise de conscience s’est cristallisée. On constate, que pour tenir, l’État doit se montrer de plus en plus directif. C’est le cas lorsque son autorité doit légalement se répercuter depuis le chef dit républicain (de + en = monarchique, genre « je suis partout », contrairement à ce qu’il a laissé croire en tant que candidat) se répercute jusqu’au bas de l’échelle, les élus de base.
Autre parenthèse, excuse mais je peux pas m’empêcher, une dérive parallèle s’est opérée dans l’Éducation Nationale quand le collègue principal était des nôtres pour faire remonter les problèmes et que retourné il n’obéit plus qu’à la hiérarchie pour faire redescendre les coups de bâton ! Un fonctionnaire doit fonctionner... une vision fermée qui amena jadis le beau pays de la liberté à collaborer avec le nazisme... je ferme la parenthèse...
Les élus de base, à Mayotte, si enclins à faire passer d’abord leurs privilèges de caste en négociant quitte à s’enferrer dans les trahisons, soutiennent du bout des lèvres les blocages dus à la grève générale... cette nouvelle petite noblesse devrait démissionner en échange de la levée des barrages... Les organes centraux, Macron, Philippe, ne pourraient plus alors snober et court-circuiter le peuple de Mayotte (ils ne veulent pas dialoguer avec les initiateurs du mouvement). Et hier, le maire de Sevran a démissionné à cause du mépris de l’État pour les banlieues.
Je ne te suis pas dans tes projections, l’État devra changer car les peuples de base le feront changer en même temps qu’ils rééquilibreront l’injuste partage de richesses toujours grignotées par les puissants jusqu’à ce que, cycliquement, cela craque !
Mayotte est un cas d’école dans un contexte mondial en mutation forcée. Ta remarque sur la fertilité des femmes entre dans ce cadre et les Mahoraises ne peuvent se cacher derrière les Comoriennes parce qu’elles en font plus. Elles aussi ont trop d’enfants et le « dieu y pourvoira » devra évoluer aussi. mais là on touche l’épineux problème de la religion...