@Christian Labrune
Suite :
De divergences d’intérêts
personnels des politiques français qui ont empêché que des mesures dans
l’intérêt collectif soient prises :
– Les salafistes utilisent également
leur poids électoral pour mettre une pression sur les hommes politiques
français pour faire valoir leur cause :
1°) implantation de mosquées ;
2°) critiques sur les actions anti
terroristes (on verra ainsi le maire de Saint-Denis présenter l’action
de la police dans sa ville suite aux attentats du bataclan presque comme
une agression étrangère).
3°) Noyautage de partis politiques et d’associations (par exemple l’UDI, la FCPE).
– La classe politique française est
fortement décrédibilisée et la mobilisation pour les élections devient
faible. L’adhésion des français au système politique n’est donc plus
assurée, et le poids de forces politiques organisées et motivées devient
donc d’autant plus fort, ce qui est le cas des salafistes.
De divergences incompatibles entre plusieurs causes mobilisatrices
– les salafistes utilisent habilement
en prenant une posture victimaire les divergences internes à la société
française pour élargir leur base :
1°) Contradictions sur la loi sur la laïcité vis-à-vis de la burqa
2°) Volonté d’accueil des migrants par l’extrême gauche et les no borders
3°) Utilisation de la montée du front national comme étant une cause du terrorisme et pas une conséquence.
_ L’extrême gauche, les verts et
d’autres mouvements se mettent de manière systématique en opposition à
toute mesure pour empêcher le terrorisme ou la progression du salafisme.
De facto, ils sont donc des alliés objectifs passifs des salafistes. Si
une insurrection devait se déclencher, cette proximité pourrait bien se
transformer en alliance.
On voit donc qu’on retrouve un grand
nombre de points peuvent être mis en parallèle entre la situation au
Liban et la situation actuelle en France.
Il manque 2 éléments :
1°) Les assassinats politiques
2°) Le casus belli
Dans ces conditions, la question finit par
être de savoir si nous auront une guerre civile ou une guerre contre
insurrectionnelle, c’est à dire, si il n’y aura pas effondrement de l’État lorsqu’il faudra combattre sur notre sol.
La seule question pour la France est de cloisonner cette fracture aux seuls islamistes.
Comme l’a signalé la reine de Jordanie,
l’absence de réaction des musulmans modérés encourage hélas les
islamistes dans leur stratégie d’isolement des musulmans du reste de la
société.
« Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. »
Source :
https://lecolonel.net/libanisation-de-la-france/