L’Amérique n’est plus que l’ombre d’elle-même, comme l’Europe et la France d’ailleurs.
Nous masquons.
Nous mentons.
Autant de partis que de citoyens et des élus révocables payés au salaire qu’ils percevaient au moment de leur élection !
On le voit, ce qui distingue d’abord le processus électoral cubain du nôtre, c’est l’absence de système partidaire, vilipendé tout autant par Fidel Castro que par… le général De Gaulle. À Cuba, tout part de la base, sans filtre d’un « régime de partis » parasite, « d’agences, de radios et de journaux complices » (Charles de Gaulle).
« Ce que nous voulions éviter, c’est en premier lieu l’introduction de la politique politicienne, la corruption, la division et la fragmentation dans notre processus électoral. Certaines personnes à l’étranger disent qu’il n’y a pas de démocratie sans système multipartite. Dans notre pays, il y a un « système de millions de partis », parce que tout citoyen de ce pays d’âge légal – des millions de Cubains – peut proposer la nomination de tout citoyen du pays » (Fidel Castro).
Voilà, vous vous en faites l’idée que vous voulez. Mais au moins vous saurez que quoiqu’en prétendent nos prêcheurs médiatiques, même dans une “dictature” comme Cuba, il peut y avoir des élections presque plus démocratiques que les nôtres.