@Mmarvinbear qui écrit :
« En même temps, la Suisse est loin d’avoir une influence puissante sur la politique et l’économie planétaire. ».
Je crois que le fait de ne pas se mêler des affaires des autres a une influence positive sur le niveau de vie des citoyens.
Combien coûte aux Français la politique de « prestige » et l’interventionnisme tout azimut aux ordres des USA ? Évidemment, les dirigeants « se la pète » et les militaires ont de belles décorations sur la poitrine. Mais le peuple ?
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« Et puis c’est facile de se maintenir en n’offrant que des sucettes aux électeurs pour les calmer. »
Si vous appelez sucette :
1) devoir obligatoirement passer devant les citoyens pour :
- les révisions de la Constitution ;
- l’adhésion à des organisations de sécurité collective ou à des communautés supranationales (par exemple UE, le peuple suisse l’a refusé).
- les
lois fédérales déclarées urgentes qui sont dépourvues de base
constitutionnelle .
2) En récoltant 50.000 signatures (et c’est facile à faire), le peuple peut se prononcer sur n’importe quelle texte gouvernemental ou parlementaire.
Par exemple :
loi sur le financement des retraites, arrêt du nucléaire, interdiction d’exporter du matériel de guerre, passeport biométrique, non prescription des crimes sexuels concernant des enfants, achat d’avions de combat, assurance maladie, loi sur le statut des étrangers, équivalent suisse du pacs, interdiction des minarets, refus augmentation TVA, adhésion à l’ONU (en 2002), suppression de l’armée, etc.
Pour une liste plus complète, voir (je vous recommande vivement d’aller voir, vous constaterez que le peuple suisse a des droits très importants et qu’il a le dernier mot, quelque soit le sujet) :http://www.democratiedirecte.fr/2009/12/principaux-referendums-en-suisse-depuis-1948-au-niveau-national-federal/
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« Mais la fonction du politique est aussi de donner au Peuple ce dont il a besoin, et pas forcément ce qu’il veut. »
Ah oui, pour vous, une « élite » sait mieux que le petit peuple, pas très démocratique comme réflexion !
J’imagine que le peuple suisse a sans doute pris, parfois, quelques mauvaises décisions, mais si on regarde le résultat global, c’est largement positif.
En tout cas, les Suisses vivent infiniment mieux que les Français.
Les quelques 300.000 Français qui travaillent en Suisse (j’en fut) sont aussi très contents de la façon dont le pays qui leur procure du travail (travail que la France est incapable de leur offrir) est géré.