@sls0
C’est un post très intéressant qui contrairement à de nombreux commentaires enrichit l’article qu’il commente. Je vais étudier la courbe de Gauss
Le « monde » est ce qu’il est et certains savent très bien « presser le citron ». Conformément aux hiérarchies inversées, l’église apporte la Liberté, l’espérance et la consolation. (Rendez à César ce qui est à César mais à Dieu ce qui lui appartient. Ne pas intérioriser les hiérarchies de Mammon. Rester libre au fond de soi). Ceux qui rendent un culte à l’argent finiront dans le lac de feu, nus, avec des liasses de billets clouées sur leur corps tandis que des démons viendront de temps en temps arroser le supplicié éternel pour le fun (un damné célèbre bien qu’inattendu) Les récits de personnes revenues de morts cliniques ressemblent à la Divine Comédie bien qu’elles ne l’aient jamais lu. On peut être un patron correct avec ses employés ou affranchir ses esclaves. On peut aussi se revendiquer sans pitié, presser-jeter, expulser, dur avec les petits et obséquieux avec les puissants et s’attirer l’indignation puis la colère de Dieu. Rien n’empêche les opprimés de se battre et de s’organiser pour améliorer leur sort ici-bas en restant intelligents. Le mouvement des droits civiques, les marches pour la dignité, les caisses d’entraide entre prolétaires. Rien ne destabilise plus un patron que de sentir que sur le plan moral ou culturel il n’est qu’une crotte. Que l’on ne rentrera jamais dans son jeu et qu’on l’imagine nu dans les flammes avec sa collection de pièces de 2 euros du Vatican (qui valent cher !!) chauffées au rouge et appliquées minutieusement sur une chair à vif par des démons facétieux. C’est jouissif et en plus exact.
Bon on prêche la repentance car « rien n’est impossible à Dieu ». Qui a « fait son beurre » sur Terre risque bien de frire dedans après.