Je partage tout a fait l’analyse de @maître Jonas.
La plupart des
commentateurs de l’actualité, n’ont pas capté, qu’au travers de ces grèves, il
n’est pas question d’empêcher la libre concurrence, mais de sauvegarder des politiques sociales et salariales
décentes. Aujourd’hui effectivement à écouter
certains éditorialistes, il ne serait pas normal qu’un salarié aspire à un
emploi stable, et a un salaire décent qui lui permettent de vivre sans
problèmes financiers.
Or,la logique voudrait que dans une société qui
se dit évoluée comme la nôtre, à la pointe du progrès, on se préoccupe un peu
plus du bien vivre des citoyens. La vraie question est : Pourquoi n’aligne-t-on pas les salaires du privé, sur
ces entreprises d’état SNCF, Air France, dans lesquelles il reste encore un peu
de d’humanisme et de cohésion. Car on peut constater que les politiques néo libérales
que nous connaissons depuis les années 90, n’amènent en fait que la
précarisation des emplois et les limitations des salaires, au profit
unique des actionnaires et des rentiers. La libre concurrence et le
démantèlement des organismes publics devaient nous conduire, par le jeu de la
concurrence à de spectaculaires baisses de prix. Tout le monde peut constater qu’il n’en est rien, et que c’est l’inverse qui est vrai. Le
libéralisme galopant nous a amené à une situation catastrophique ; le chacun
pour soi est devenu la grande pensée divulguée à foison par la plupart des
médias. Il s’agirait aujourd’hui, de refondre cette société vers laquelle le
progrès aurait dû nous emmené. Ni libérale, ni communiste, simplement humaine
et solidaire.Voilà ce que l’on demande à un nouveau gouvernement….on est loin
du compte !!!