@kalachnikov
Exact.
Il y a bien ce billet.qui pourrait orienter.
N’introduisons pas dieu dans le débat, cela le dévierait.
Les êtres vivants n’ont jamais été intrigués par la vie et la mort.
Il n’y a que les hommes qui se sont posés la question du pourquoi la vie terminait pas la mort.
Il
y a 120.000 ans, l’homme préhistorique, devant la dépouille d’un
congénère, manifeste de l’incompréhension à l’immobilisme de ce dernier
et cet état le pousse à rejeter cette mort. La première réaction se
retrouve dans son invention de scinder l’âme et le corps du défunt. La
perméabilité à l’idée religieuse est facilitée par le soulagement face à
la mort. Contrairement à l’animal qui ne vit que dans le présent, sa
préoccupation du sacré se retrouve dans sa volonté d’apporter une
sépulture à son semblable défunt. Celle-ci est ornée de fleurs,
d’offrandes, de symboles prouvant, par là, une manifestation de rites
funéraires reliés à la reconnaissance d’un au-delà.
L’invention
des divinités apparaît, il y a 12.000 ans. Des sortes de
chamanes deviennent les vecteurs de cette spiritualité. Les phénomènes
astraux, les mouvements du soleil sont perçus avec respect. On associe
l’apparition de l’agriculture après le Néolithique à la sacralisation.
Le moment exact, sans l’écriture comme support, est difficile à établir :
comment savoir si une découverte archéologique correspond à un temple
destiné au culte ?