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Commentaire de Philippe VERGNES

sur HARCÈLEMENT(S) !


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Philippe VERGNES 8 avril 2018 12:04

@ Self con troll,


Pour les « bugs »... aussitôt signalés, aussitôt réglés... merci tout de même aux administrateurs.

« D’abord, je crois savoir pourquoi vous êtes interpellé au plus haut point pas ces histoires de Faux, FAUX et carton jaune. Pour que vous conceviez mon explication, cherchez en vous-même si vous avez le temps. Si cette explication est juste, vous la donner ne servirait à rien. Ceci dit, elle est peut-être fausse, il m’arrive de dérailler. »

J’ignore ce que vous croyez savoir... je me garderais donc bien de tirer de quelconques plans sur la comète à ce sujet. Une chose qui m’interpelle au plus haut point, ce sont les confusions nées de certaines discussions. J’ai remarqué que bien souvent deux interlocuteurs en venaient à s’écharper, non pas pour défendre des positions contraires, mais, plus surprenant, pour défendre le même avis... simplement avec des mots différents. C’est « tuant » pour moi ces situations qui sont beaucoup plus fréquentes qu’on ne le croit.

Sur les histoires de faux... je ne fais qu’exprimer par là mon désaccord avec votre opinion dont vous me faites part sans l’argumenter. J’aimerais bien comprendre ce qui vous y conduit, quels sont les arguments qui vous permettent d’aboutir à cela parce que de mon point de vue, ce n’est absolument pas l’observation que j’en fais : factuellement, n’importe quel intervenant d’une discussion peut manipuler autrui. Il n’y a pas de telle hiérarchie dans la manipulation, car « manipuler, c’est avant tout mentir ». On peut se tromper, et donc tromper autrui en apportant de fausses informations à un débat, mais ce n’est pas ce que j’appelle de la manipulation. Pour manipuler, il faut déjà une intention de le faire. La manipulation est toujours basée sur des mensonges. Lorsque l’on tente d’influencer autrui sans mentir, c’est autre chose, certains appellent cela de la manipulation « bienveillante » (école systémique, G. Bateson, P. Watzlawick, etc.) mais les linguistes formés à la rhétorique préfèrent parler d’influence (Philippe Breton, Ariane Bilheran, etc.). Ceci pour définir le terme « manipulation » qui semble poser problème dans votre commentaire. Idem pour l’argument d’autorité que j’ai aussi déclaré « faux ».

Je vois également un autre problème à vos assertions que j’ai contesté (et que je conteste toujours), c’est qu’elles font porter la responsabilité de la manipulation sur une seule personne. En l’occurrence ici sur ce forum, l’auteur d’un article. Ayant défini ci-dessus ce qu’était la manipulation, je ne vois absolument pas ce qui pourrait étayer vos affirmations et cela m’éclairait si au regard de ma définition de la manipulation, qui est celle qu’utilisent ceux qui étudient ce phénomène, vous pouviez me l’expliquer.

Je rappelle toutefois que le « carton jaune » correspond aux inférences sans questionnement et non pas à vos opinions sur la manipulation soumises, elles, au questionnement.

« Ensuite, au sujet de l’inférence et du grand public, ça me parait simple. Celui qui reçoit le message produit des inférences (il l’interprète selon son état d’esprit) imprévues. D’où la quasi impossibilité que le message reçu soit celui qu’on voulait faire passer quand il y a beaucoup d’auditeurs. »

J’ai parfaitement bien saisi cette impossibilité depuis fort longtemps, là n’est pas l’essentiel à mes yeux, car il faut admettre qu’une majorité de lecteurs ne s’intéresserons pas à vos écrits. Une autre grande partie les survoleront sans y prêter plus attention, etc. Mais pour le public qu’il vise, mes articles visent plusieurs objectifs autres que celui d’être informationnels : beaucoup de lecteurs me fond la remarque suivante : « vos articles sont intéressants, mais il faut se creuser la cervelle pour bien les comprendre... », etc. C’est voulu et cela suit un principe très simple, les personnes touchées par ce fléau qui veulent s’en sortir sont obligées de « contrer » le processus de décervelage. Or, il n’y a pas 50 remèdes à cela, il n’y en a qu’un seul : c’est celui de s’entraîner à retrouver toutes ses capacités psychiques et cela passe nécessairement et obligatoirement par un effort conscient et constant de compréhension. La lecture est un excellent moyen pour cela.

Sur les inférences, cela atteste de l’utilité de méthode telle que la Sémantique générale, mais problème... l’indexation semble mal adapté au clavardage Internet selon le retour que vous m’en faites. Là, je dois avouer que vous me posez un colle pour laquelle je n’ai pas de solution personnelle, mais peut-être apparaîtra-t-elle au fur et à mesure de nos échanges, car j’ai une vision des choses que vous ne possédez pas, mais vous avez également une vision des choses que je ne possède pas moi-même d’où pour moi toujours l’intérêt d’un échange coopératif et non pas de puérils jeux de pouvoir qui ont le don de m’agacer au plus haut point. Cela rejoint en certains points ce que vous dites sur le long travail d’observation. (Que désignez-vous par M$ ?)

Sur le phénomène du recrutement des informaticiens, vous soulevez là le problème de fond que je traite dans mes articles qui est partout présent dans toutes les disciplines : celui de l’imposture. Sauf que mon approche est plutôt psychologique. Là encore, elle diffère de la votre, mais n’en est, à mes yeux qu’un complément indispensable qui peut éclairer certaines zones d’ombre ou points aveugles.

Enfin, sur l’image de la cour d’assises qui semble vous tenir à cœur, je la trouve un peu forte, mais si l’idée vous convient pour soumettre à la critique un quelconque émule de Zuckerberg, je n’y trouve rien à redire et si vous souhaitez développer cette question en ce sens, cela me convient parfaitement. (Tout en sachant qu’à la sortie, il n’y aura aucun jugement, mais simplement une réflexion pour faire avancer le « schmilblick ».)

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