Après la disparition des équations différentielles en maths et en physique, l’intégration par parties, ..., et les difficultés analytiques qui sont supprimées déjà depuis la dernière réforme, mais avec la mise en place de certains concepts ondulatoire, quantique ou liés à la relativité temporelle en physique, il faut bien que l’enseignement des sciences évolue.
Les profs de maths (et j’en suis un) doivent également se remettre en question dans l’apprentissage transmis.
Avec l’émergence des machines dans la résolution des problèmes posés (dans l’ingénierie, l’architecture...) la technicité calculatoire me semble de moins en moins nécessaire. Par contre s’efforcer de stimuler la démarche d’investigation, la travail en groupe, l’autonomie dans la recherche des solutions approchées et la discussion qui s’en suit avec le prof pour formaliser les outils de synthèse, ..., tout cela préconisé dans la réforme des collèges (il y a 2 ans) n’est pas suffisamment mis en place. Pourquoi cet état de fait ? Et bien parce qu’on persiste dans les anciennes méthodes d’apprentissage, celles du XIXe s. qui ne sont plus à l’ordre du jour mais qui, il faut l’avouer, permettent de sélectionner un petit nombre, une infime minorité pour concourir à la médaille Fields mais au détriment d’un rejet psychologique des maths par la majorité des élèves de collèges/lycées.
Ensuite l’enseignement numérique scientifique est dans le tronc commun, mais si l’approche n’est pas calculatoire, elle peut ouvrir l’esprit à notre monde, sa technologie, ses réseaux de communication et d’information...