@Alcyon "Ton perroquet a beau être complexe, pour le devenir il a dépensé
beaucoup d’énergie et l’entropie du système isolé qui le contient a
augmenté."
D’où il vient ce perroquet ? Comment devient-il perroquet ? Comment les mécanismes complexes incroyables qui travaillent harmonieusement pour gérer l’interaction entre les divers organes et tissus qui le constitue ont-ils été mis en oeuvre ? L’entropie du système isolé qui le contient a
augmenté, mais le perroquet est un être vivant de degré d’organisation très élevé, par rapport à ses constituants primitifs (Carbone, Azote, Oxygène, Hydrogène,...) son entropie est très faible, elle est compensée par une forte dépense d’énergie externe pour qu’il apparaisse et puisse vivre, une forte augmentation d’entropie.
Le perroquet est une anomalie, une fluctuation énorme de l’équilibre thermodynamique, un trou absolument gigantesque dans la raquette, totalement improbable à l’échelle entropique.
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« Les gamètes (souvent mâles) peuvent admettre des mutations. »
J’ai dit que les mécanismes de réplication de l’ADN des êtres vivants s’auto-entretiennent et se corrigent dans la mesure du possible, ils ne sont pas parfaitement à l’abri de mutations génétiques.
Celles qui sont bénignes, et ne provoquent pas dysfonctionnement dans la constitutions des enzymes et tissus peuvent prospérer puisqu’elles n’altèrent pas le fonctionnement des gènes. Mais dès que la mutation entraîne un défaut trop important du gène et qu’il ne peut plus faire ce pourquoi il est programmé, c’est une dégradation (cancers, handicap, maladie Alzheimer, vieillesse, etc..), et non pas un enrichissement génétique.
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« Encore une fois, quand je range ma maison, je ne viole pas le second principe de thermodynamique... »
Je n’ai jamais prétendu le contraire.