@gardiole
Hummm ...
Ok, détaillons, j’avais voulu simplifier, trop sûrement :
Au milieu du XIXème, Mayotte est menacée par les sultanats voisins comoriens et la monarchie malgache soutenue par les Anglais. Le dernier sultan mahorais tient à sa peau et décide donc de vendre la souveraineté de l’île à la France qui a fait jouer ses gros muscles et vient de conquérir Nosy-Be. Il négocie bien entendu son retrait à prix d’or, que sa retraite soit dorée et les siens bien lotis.
Du coup, Mayotte passe sous le pavillon de la France. Puis, avec la tristement célèbre conférence de Berlin en 1880 et des poussières et le découpage de l’Afrique au couteau à fromage (ce serait dommage de se gêner, se sont dit les alléchés colonisateurs tout jouasses), la France récupère dans son assiette bien garnie Madagascar, sa possession de Mayotte est entérinée, et elle essaye de s’accaparer aussi les autres îles qui passent sous protectorat avec un gouverneur qui décide, le morveux, de crécher à Moroni en grande Cormore et pas Dzaoudzi à Mayotte, ce qui fâche les Mahorais.
Puis la France va toujours privilégier Mayotte aux autres îles et cela va créer des tensions, une animosité entre les tribus comoriennes (au sens large) et lors du processus d’indépendance mené par référendum, les Comores prennent le large et souhaite inclure dans leur barque Mayotte qui, bien au chaud dans son cocon français, refuse niet en bloc.
Et tout le tintouin monte, tourne à la vinasse infâme, voire au vinaire le plus aigre et finalement Mayotte devient un DOM à la fureur des Comores.
Puis, comme Mayotte, financée par la France se développe tandis que les autres, non, bisbille et compagnie se pointent, et comme toujours, les voisins jaloux finissent toujours par essayer de vous piquer votre carré de tomates.
Voilà, en gros.
L’explicatif est beaucoup plus détaillé (et juste), mais les problématiques exactement les mêmes.