si nous voulons une démocratie arabe syrienne, il nous faut mettre un terme a ce regime barbare syrien,
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@Werner Laferier
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre formulation lorsque vous écrivez « régime barbare syrien ». Ce régime n’a rien de Syrien : le gouvernement de Bachar el-Assad n’est pas plus Syrien que celui du général Aoun n’est libanais ou que celui de Pétain n’était français.

Le régime libanais et le régime syrien sont à la botte de Téhéran. Par conséquent, s’il faut remonter à la cause principale du désastre, c’est l’Iran qu’il faut frapper.
Trump, il y a quelques jours, s’est engagé à réagir aux dernières exactions. Il peut difficilement le faire en Syrie où la présence russe est partout, ce qui aura rendu extrêmement difficile le dernier raid qu’on attribue aux israéliens.

Une attaque de l’Iran serait beaucoup plus efficace et je ne serais pas étonné que l’Amérique anéantisse pour commencer, dans les prochaines semaines, quelques sites particulièrement dangereux comme celui de Fordo.

Il ne sert plus à rien de tergiverser : les Européens sont enfoncés dans une incurable cécité. Le pauvre Le Drian a pris naguère à Téhéran une belle claque, mais on n’en a pas tiré les conséquences. Cela m’étonnerait que les Américains se contentent de refuser de signer au mois de mai la prorogation des accords sur le nucléaire, surtout après les menaces de Rohani qu’on a pu entendre ces derniers jours. S’ils ne passaient pas à l’action immédiatement, et de la manière la plus énergique, ils perdraient une occasion et seraient aussi ridicules et timorés qu’Obama à l’époque de sa « ligne rouge » à géométrie variable.

Il faut préciser que les Russes utilisent le régime des mollahs, mais l’exècrent autant que celui des Turcs. Ils n’auraient pas grand chose à perdre si l’Occident prenait l’initiative de ratatiner ces deux puissances islamo-nazies devenues extrêmement dangereuses.