" Les La lutte des cheminots et de tous ceux et celles qui se battent
aujourd’hui contre Macron n’est pas un combat pour des privilèges mais
pour des droits et des devoirs égaux entre tous les citoyens."
Il reste à comprendre que tout statut est une non égalité en droit : la pierre angulaire, la base initiale du diviser-pour-régner installé en France par nos institutions qui font par là mentir effrontément la ’posture’ d’une Constitution française prétendant vouloir garantir une égalité en dignité.
Le piège a été de ferrer des ’petits Français’, en les faisant mordre à l’hameçon, en leur donnant l’illusion de se voir reconnus dans la caste des ’’grands’, distants des ’rien’, en les mouillant dans la malhonnêteté d’accepter des statuts et dignités contredisant l’égalité affichée !
Et maintenant on en est arrivés au comble : celles et ceux qui ont veauté pour remettre au turbin les non-statutaires sur la touche, les ’jaloux’ et ’incapables’ (soit-disant infoutus de ’passer les concours’), craignant de perdre cette distinction malhonnête, deviennent les plus fervents défenseurs de ces statuts qu’ils vont bientôt perdre ! Car c’est bien, paradoxalement, pour renforcer les distances entre statututaires et non statutaires que ceux qui vont le rester ont intérêt à en resserer le nombre et surtout le pourcentage !
Nous aurons ainsi bientôt des larbins doublement punis et ballots qui auront milité pour leur propre déclassement aggravé !
Pourtant ils peuvent encore éviter de se tromper de camp :
en exigeant dès lors tout de suite une abolition complète, partout, de ces statuts qu’ils n’auront plus.
Ce n’est alors que dans une véritable égalité que le combat de solidarité des Français pourra se manifester !