L’Occident
aboie, la Syrie passe !
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Par
Mikhail
Gamandiy-Egorov
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Plus l’Occident sent la situation au Moyen-Orient lui
échapper, plus il se montre menaçant et vindicatif. Alors que
Damas nettoie les dernières poches de djihadistes les unes après
les autres, les États-Unis menacent la Syrie de nouvelles frappes.
Elles ne pourront néanmoins inverser l’issue de la guerre et la
défaite des affidés de l’Occident.
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Extraits :
Alors
que l’Occident, USA en tête, menace la Syrie de nouvelles frappes,
son comportement ne fait que confirmer qu’il a perdu sa mise dans ce
pays proche-oriental. Et
dans cette défaite qui se confirme de jour en jour, ce ne sont pas
uniquement les États-Unis qui sortent perdants, mais tous ceux qui
les ont suivis dans cette aventure criminelle et guerrière visant à
déstabiliser un pays souverain.
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Parmi
les indéniables perdants, on retrouve également la
Grande-Bretagne, la France, l’Arabie saoudite ou encore Israël —tous
ceux qui ont misé sur la chute de Bachar al-Assad et qui, pour y
parvenir, se sont appuyés sur des groupes terroristes. Un scénario
qui rappelle étrangement celui de la Libye, à une différence près.
En Syrie, les forces atlantistes et affiliées n’ont pas pu, malgré
leur volonté manifeste, intervenir de façon directe pour faire
tomber les autorités légitimes syriennes. La Russie leur barrait la
route.
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À
croire que pour les élites occidentales, qu’elles soient politiques,
financières ou médiatiques, il est difficile de se débarrasser
d’une maladie chronique et génétique : l’esprit colonial. Le
massacre de millions de personnes aux quatre coins du monde, la
colonisation, la traite esclavagiste —tout cela, qu’on le
veuille ou non, découle de la politique occidentale au cours des
siècles à l’encontre des peuples eurasiens, africains,
latino-américains.