ADDENDUM
Je viens de relire votre article. Je me disais : je n’ai pas vu que c’était de l’ordre du second degré, et j’avais un peu honte de m’être engagé bien témérairement dans une entreprise critique peut-être tout à fait injuste, mais la seconde lecture ne m’a pas fait voir non plus le second degré.

Vous faites de Vladimir votre confident au téléphone, et vous vous adressez à lui comme à un saint homme qui pourrait faire des miracles. Remonter par exemple les bretelles de Macron, comme il avait fait avec un Sarkozy tellement sonné après cela qu’on l’avait cru saturé de vodka.

Vladimir vous apparaît donc comme le dernier rempart solide qui pourrait nous protéger d’un abominable chaos organisé par ces imbéciles d’Occidentaux.

Mais qui soutient les régimes les plus pourris de la planète ? Je vous accorde que les Européens ont été bien mous et continuent de l’être avec la Turquie et l’Iran qui sont de sales tyrannies totalitaires contre lesquelles il eût été urgent de s’élever au lieu de les tolérer et de continuer à les admettre comme partenaire commerciaux, mais les Européens n’ont jamais activement ni explicitement soutenu les crapules fascisantes qui maintiennent des populations entières sous la plus abjecte des tyrannies.

Poutine, que vous le vouliez ou non, soutient depuis le début le boucher de Damas et je n’ai pas l’impression qu’il se dispose à ratatiner le Mussolini des Turcs auquel il vendait hier la construction d’une centrale nucléaire. Poutine est un dictateur totalement dépourvu de scrupules, dans un pays où la démocratie reste un rêve lointain, que l’extermination de populations entières loin de la Russie n’a jamais empêché de dormir.

Vous êtes comme un mouton effrayé à l’entrée de l’abattoir, qui irait se réfugier entre les pattes du chef des bouchers !