Autre chose : Aung San Suu Kyi pur produit occidental, n’a aucun pouvoir sur l’armée, ni sur la police.
extrait d’un commentaire :
Le mot rohingya est une création phonétique.
En fait, ce mot vient d’une expression birmane. C’est un « nickname » composé de plusieurs adjectifs communément utilisés dans le jargon populaire par les autochtones de l’Etat d’Arakan, pour désigner ceux qu’ils voyaient venir errer chez eux. s adjectifs désignant avec commisération ces pauvres errants, d’une manière comique (trad. grossière : « voilà un tigre qui a oublié son territoire »). majoritairement des Bengalis, mais aussi Pakistanais, durant la guerre entre l’Inde et le Pakistan) entrant en nord Arakan surtout depuis Cox Bazar (Bengladesh). Ces populations de nomades incultes sans papiers d’identité (et pour cause) ont sans autre (absence de poste de frontière à l’époque), traversé (et refait le trajet en sens inverse) les innombrables bras fluviaux du delta bengalais, au gré de leurs besoins (surpopulation, inondations, conflits Inde-Pakistan, frontières poreuses entre le Bengladesh et l’Arakan) tirant leur subsistance de la pêche.
Le mot rohingya n’a jamais été un nom propre ni le nom originel d’un peuple encore moins d’une ethnie.
Le mot rohingya est un « nickname », un mot composé d’adjectifs, utilisés verbalement de plusieurs façons,
Le mot rohingya est une transcription phonétique utilisée par les anglais sous leur occupation de l’Asie du Sud-Est (Inde, Malaisie, Indonésie et Birmanie) et commence à apparaître à l’écrit à de rares occasions lorsque les colons britanniques auront besoin de pouvoir désigner ces nomades dans leur rapports à la Couronne. (nécessité et but de cette désignation par les anglais : pouvoir comptabiliser leur main-d’oeuvre, que les britanniques déplaçaient d’une région occupée à l’autre sans aucun enregistrement de nationalité etc, pour leurs cultures de riz ).
Important détail historique : choix et affirmation du mot rohingya. Ce sont les mujahedeens du groupe « rothe Fahne » (activistes dans la région Pakistan-Inde-Malaisie & Népal) qui ont, début 1950 choisi de reprendre le terme phonétique des anglais (publication à Berlin).
Quant à une soit-disant perte d’identité des rohingyas (je n’utilise pas de majuscule : le mot rohingya est à la fois un adjectif et un substantif, et non une nationalité), par la nouvelle constitution de Ne Win de 1981 (que vous ne mésinterprétez pas), je précise que c’est l’ensemble des ethnies de Birmanie (les vraies, les musulmans n’étant pas une ethnie mais d’une appartenance religieuse) y inclus les bamars, qui n’avaient pas ou très difficilement accès, avant, pendant et durant les années 1980, à leurs papiers d’identité, passeport.
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