@Sabri Aicha
Merci d’abord pour votre article (merci aussi à l’implication des modérateurs d’Agoravox sans lesquels l’écho de Mayotte serait moindre).
Que tous les Français soient interpelés sur Mayotte et non plus seulement cette caste opportuniste de hauts-fonctionnaires mus par l’arrivisme, peu impliqués pour développer Mayotte et surtout soucieux de bien appuyer sur le couvercle des bouillonnements pour empêcher les relents de remonter sur Paris.
Néanmoins, croyez-vous que le dialogue avec les Comores soit possible ? les Chinois l’ont fait l’hôpital à Anjouan ! Il est vide ! pas de docteurs à quelques centaines d’euros/mois, pas de patients ! On pourrait envoyer des coopérants... INGÉRENCE diront les Comores qui gagnent plus à cultiver un néocolonialisme « françafrique » consistant à recevoir des aides plus destinées à remplir les poches qu’à améliorer le sort des populations... La France, avec les secrets feutrés de la diplomatie, les jeux cachés d’un Le Drian incline trop aussi dans ce sens !
Le cas de Mayotte française est une poule aux œufs d’or pour les apparatchiks comoriens... ne me faites pas dire que les nomenklaturistes de Mayotte n’y trouvent pas non plus leur compte...
Quant au problème de l’argent, si le chéquier est indispensable pour rattraper les retards, c’est seulement dans un second temps. Donner le dû d’abord ! Quand l’ancien préfet, dégagé depuis sans tambour ni trompette, répondit que la France participait à hauteur d’un milliard, c’était avouer de sa part qu’une entité française de la taille de Mayotte (l’équivalent de Montpellier par exemple) recevait, elle, 1,5 milliards. (Mayotte, 0,2 % des dépenses pour 0,3% de la population en France)