Merci Laurent de ces précisions sana ambiguïté.
Il est étrange de constater que les pouvoirs publics n’ont jamais déterminé quels étaient le montant des bénéfices redistribués aux nouveaux actionnaires de toutes ces entreprises.
Sachant que ces entreprises appartenaient à la nation et que les bénéfices, dans le cas d’une non-privatisation, auraient été reversés dans le bas de laine de l’état, de combien le déficit de l’état aurait il été allégé ?
Qui plus est, le contrôle de l’état permettait une relative concurrence donc des augmentations tarifaires limitées au profit des plus humbles, en est il de même aujourd’hui (voir hausse des carburants chez Total) ?
Il ne faut pas se leurrer, les quelques entreprises étant encore dans le girond de l’état, à court ou moyen terme, seront aussi privartisées, ce n’est ni plus ni moins un hold-up des biens nationaux par un état gourmand, d’autant plus que cet état est dans les mains de financiers ou de politiciens aux multiples cartes de visite.
Il serait interessant de savoir combien d’actions de chacune de ces entreprises sont ou seront dans les mains de nos gouvernants, et quel rôle ceux-ci joueront dans l’évolution de ces sociétés... rare sont les politiciens de haut rang au chomage, de nos jours, une fois leur mandat terminé.
Finalement nous pouvons constater que les privatisations sont un mécanisme de recyclage d’ex-politiciens ou affiliés, par spoliation, au détriment du bien public et des caisses de l’état.