@alvares9
Vous soulevez un problème important qui est le détournement de la démocratie.
La « démocratie » représentative occidentale a une faiblesse structurelle qui la rend caduque et qui justifie qu’on la mette entre guillemets.
En effet, les deux plus grandes « démocratie » représentative à régime présidentiel dans le monde sont les Etats-Unis et la France. Ce sont des « démocratie » où le pouvoir du président en politique internationale est énorme vu que le président est aussi le chef des armées.
Dans ce contexte, on a vu ces deux présidents commettre la nuit passée un acte de guerre sans l’aval de leur parlement, même Vladimir Poutine en Russie n’a pas ce pouvoir.
Pour en venir à Bill Clinton, c’est le problème des promesses électorales non tenues qui se pose.
Une fois élu, un président n’est pas tenu de tenir ses promesses et il n’y a pas moyen de le destituer pour cela. Quand on pense que Bill Clinton aurait pu être destitué pour une aventure sexuelle avec une stagiaire et qu’il ne risquait rien pour être entré illégalement en guerre contre la Serbie, il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur l’état de la démocratie.
Oui, Bill Clinton avait un programme électoral social centré sur les intérêts des Etats-Unis. On peut dire que son bilan économique a été bon, notamment pour la dette mais il a fait diversion avec la zone d’interdiction aérienne en Irak et avec le guerre contre la Serbie pour échapper à une éventuelle destitution pour ses frasques sexuelles. Je crois que Donald Trump suit la même voie.