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Commentaire de Christian Labrune

sur Salve de missiles dans le ciel de Damas


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Christian Labrune Christian Labrune 15 avril 2018 10:47

Ce n’était pas vraiment la Syrie qui était visée. Bachar el-Assad, tout comme le général Aoun au Liban, n’est depuis longtemps qu’une espèce de Maréchal Pétain à la solde de l’islamo-nazisme iranien. L’origine de toutes les difficultés est à Téhéran.

Si les choses devaient en rester là, rien ne serait évidemment résolu. Il n’y aura pas de paix possible au Moyen-Orient tant que le régime des ayatollahs ne sera pas renversé, et tout aussi bien, même si l’urgence n’est pas la même - sauf pour les Kurdes -, celui du connard d’Ankara.

Au milieu du mois de mai, si les Européens n’ont pas obtenu une renégociation des accords de Vienne, les Américains ne signeront pas une prorogation des accords de Vienne. Macron avait envoyé le pauvre Le Drian à Téhéran où il a reçu de belles claques, et les Européens commencent à comprendre qu’ils s’étaient fait rouler dans la farine en acceptant de jouer une partie de bonneteau avec la République islamiste. Rien ne sera renégocié. Les Européens sont les dindons de la farce ; Trump ne signera donc pas.

Israël, qui n’a vraiment pas le choix, vient encore de bombarder des installations iraniennes en Syrie. L’Iran finira bien par riposter et il faudra en urgence régler son compte au plus ignoble et au plus pourri des régimes ; détruire aussi, et définitivement, sa milice au Liban.

Le pauvre Poutine s’est salement compromis en soutenant des régimes criminels, et il est stupéfiant que dans un pays comme le nôtre, qui est une démocratie, il se trouve encore des esprits assez tordus pour soutenir un despote dont ne pourrait même pas dire qu’il soit « éclairé ». Il dérive au gré des courants. Il en est à prendre la défense d’un totalitarisme islamique aussi exécrable pour lui que pour nous, tout en laissant les Occidentaux faire le boulot qui lui incomberait. Bref, il bouffe à tous les râteliers, et il n’est même pas du tout sûr que, ce faisant, il serve les intérêts les plus immédiats d’une grande nation qui n’a pas plus mérité ce dictateur que nous n’avons mérité en France l’inconsistance d’un Obamacron.


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