Il a fallu plus de trente ans à Smedley Butler,
le général le plus décoré des Marines, pour se rendre compte que
la guerre était un racket. Il l’a dit en 1933 puis écrit en 1935
dans “War is a Racket". Plus de 80 ans après, c’est toujours
vrai (faire une recherche avec ce titre ou avec "Smedley Butler
on Interventionism").
Des crimes sont commis aujourd’hui sous le masque
humanitaire pour cacher des intérêts
géostratégiques : Irak, Libye, Syrie —
l’Iran est sur la liste d’attente vu qu’il est riche en pétrole,
et Washington soutient les forces du
chaos au Venezuela très riche aussi en
pétrole...
À cause de Macron qui s’est vanté d’être un
« guerrier » (Twitter, 9 avril 2017), le pays présenté comme celui
des Droits de l’Homme (des droits humains) devient complice.
Quelle gloire d’être applaudi par le sinistre Erdogan et par
Trump !
Il prétend que les frappes ne sont pas une
guerre. On ne joue pas sur les mots : il
s’agit d’un acte de guerre ! Pourquoi
ne frappe-t-il pas aussi les régimes qui se conduisent de façon
pas moins odieuse au Yémen, là où vivent les Kurdes, ou au Congo
dit « démocratique » ou en Birmanie et combien d’autres endroits
encore ?
Il joue le rôle qu’avait joué Tony Blair lors de
la guerre d’Irak : celui de caniche de la Maison Blanche, et ça
sous le drapeau tricolore. C’est à
cause de gens de cette espèce que Jean Zay avait écrit "Le
Drapeau" dans sa jeunesse (en 1924 : né en 1904 donc à 20 ans), non point par mépris
envers la France mais envers ceux qui ont traîné le drapeau dans
la boue et le sang pour des intérêts sordides. Jean Zay a payé
de sa vie son service loyal envers le drapeau tricolore :
exécuté à 40 ans par des milices fascistes.
Je ne vois en Macron qu’un sinistre spadassin au
service de Trump et des multinationales qui menacent tous les
États, toute l’humanité, et je ne suis certainement pas le seul
en France comme dans de nombreux pays.
Il est temps que les Français disent haut et fort
au monde entier qu’ils éprouvent indignation et dégoût face à ce
prétentieux au verbe haut.