L’honneur de la
France c’était Villepin à l’ONU en 2003 face au coup de la
fiole de Colin Powell qui a honte aujourd’hui de s’être
laisser berner par la CIA.
Le déshonneur de la
France c’est aujourd’hui Macron qui se prend pour "un
guerrier" : il avait écrit ça sur son compte Twitter le 9
avril 2017 !
Après s’être
fermement déclaré « socialiste » (répété quatre fois !) en 2014,
il a annoncé en 2016, devant Philippe de Villiers : »Je ne
suis pas socialiste". Voilà ce que vaut sa parole.
Que Bachar al-Assad
soit condamnable pour crime contre l’humanité, que dire de
ceux qui ont permis le décollage du terrorisme islamiste en
soutenant les talibans au début des années 1980 encouragés par
le secrétaire d’État à la sécurité nationale Zbigniew
Brzezinski qui ne paiera jamais ses crimes puisqu’il est mort
l’année dernière, sauf s’il existe une justice divine. Le
mouvement terroriste islamiste a bien appris la leçon des
apprentis-sorciers et s’est retourné contre ses maîtres : il
s’est développé de l’Afghanistan jusqu’au continent africain
et a très peu frappé les États-Unis, d’abord ses pays satellites
européens, surtout la France. Sont apparus ensuite Al Qaida,
ISIS et bien d’autres mouvement de même inspiration jusqu’à la
côte atlantique de l’Afrique.
Que dire de Bush II
qui a lancé la guerre de 2003 contre l’Irak "sur inspiration
divine" alors que la question des droits de l’homme n’était
qu’un camouflage comme c’est le cas aujourd’hui en Syrie. La
seule chose sur laquelle lorgnent Trump et ses sinistres
alliés est l’intérêt géostratégique de ce pays qui a des
ressources et surtout un accès à la Méditerranée. Cette guerre
a coûté autrement plus de vies humaines, de formes de détresse
(émigration massive, refuge politique, etc.), de souffrances
physiques et morales (même des soldats étasuniens en sont
revenus complètement déshumanisés), de destruction que tout ce
qu’a pu faire Bachar al-Assad — qu’il ne s’agit pas de
défendre ni d’approuver, mais que l’on mette fin à cette
immonde hypocrisie de Macron et de son entourage.
Et quoi pour le peuple yéménite
massacré par une pays allié ou pour les Kurdes massacrés par
Erdogan qui applaudit cette opération honteuse comme le fut la
guerre de l’opium dans laquelle la France fut impliquée avec
les mêmes pays de 1856 à 1860 ?
Les droits de
l’homme n’ont jamais été la préoccupation première du pays qui
a le plus semé la guerre et la désolation à travers le monde
dans une histoire pourtant bien plus courte que celles de la
France et de la Grande-Bretagne.