Bonjour, Bicychavez
NDDL ne permettra effectivement pas de sortir du schéma sociétal actuel.
D’ores et déjà, quatre agriculteurs historiques du site ont fait valoir leur droit à la rétrocession des espaces dont ils étaient propriétaires avant l’expulsion. Ce sont donc 370 hectares de terres cultivables qui vont leur être rendus, soit en pleine propriété s’ils rendent les indemnités perçues, soit dans le cadre d’un contrat de fermage. Mais la conséquence est que les zadistes qui occupent ces parcelles ont vocation à être expulsés.
Cela montre que le projet « collectif » des zadistes (hors de toute base juridique sérieuse) ne résistera pas aux réalités du droit. Les néo-ruraux porteur d’un projet agricole réel devront par conséquent en passer par des demandes de régularisation individuelle avant, pour ceux dont la demande aura été validée, de se regrouper s’ils le souhaitent, dans une forme d’exploitation commune, probablement de type Gaec.
Pour le reste « continuons la lutte, camarade », serais-je tenté de dire, mais la route qui nous mènera vers une société équitable où la propriété aura été bannie sera très longue et très rude. Et peut être illusoire, eu égard à la progression spectaculaire de l’individualisme et du consumérisme dans le relatif confort qu’offre la société capitaliste au plus grand nombre dans notre pays.