@Robert Lavigue
Je n’ai ni le goût ni la patience pour des débats stériles.
On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif (à toutes fins utiles je précise que j’ai une sincère affection pour ces équidés)
Votre commentaire est pitoyable et digne d’un môme de dix ans.
Tout d’abord
vous feignez d’ignorer ce qu’est une métaphore.
« Comme la Vénus de Milo n’a été retrouvée qu’au XIXème siècle, le peintre ne risquait pas de revisiter grand chose ! »
Je saurai d’orénavent que pour être compris de vous je devrai me limiter à « qui auraient peint ou sculpté des corps nus »
Ensuite, après une bonne petite attaque ad personam (« en aveugle ») qui comme chacun sait est le nec plus ultra de l’argumentation....
« Quand la sage montre la lune... »
.Je ne vais pas entamer avec vous un concours de connaissances pour savoir où et à quelles époques cette merveilleuse institution a répandu ses bien-faits.
Pour faire simple, disons que je voulais parler des périodes et des lieux où elle s’est montré la plus « rigide » (là c’est un euphémisme... pour ne pas trop vous heurter) : médiévale particulièrement en pays Cathare puis en Espagne et au Portugal
Mais ça ne change rien sur le fond.
Car s’il existe bien des poissons volants, ils ne constituent pas la majorité du genre.
Et cela vaut en général et pour votre exemple en particulier.
Si je ne connaissais réellement de lui que son « Saint Sébastien » c’est peut-être comme vous l’affirmez sans rien savoir de moi parce que je ne fréquente pas suffisemment les musées.
Allez savoir, je suis peut-être allergique à l’art (ce qui serait un tantinet paradoxal compte tenu de ma profession)
Mais peut-être est-ce également parce que l’essentiel de son oeuvre est « d’inspiration » (pour reprendre les termes de tonton Cristobal) chrétienne, genre qui a tendance à me filer des boutons pour avoir été contraint d’en bouffer jusqu’à la nausée durant mes années passées chez les jésuites.
Ce n’est pas que je ne reconnais pas le talent de ces artistes mais au contraire que je déplore qu’il ait été mis (quasi) exclusivement au service du prosélytisme clérical.
Je vous reconnais sans aucune ambiguïté le droit de croire en ce que vous voulez, d’expliquer si bon vous chante pourquoi et d’apprécier par voie de conséquences ce qui est relatif à ces croyances.
Il semblerait que la réciproque ne soit pas vraie et que vous regrettiez justement cette période « bénie » où l’église savait trouver les bons moyens pour inciter les hérétiques de mon espèce à penser comme il convient et dont j’imagine que vous n’allez pas tarder à nous vanter la grandeur d’âme et les mérites.
