PRECISION :
"Les printemps arabes dont vous parlez sont vite devenus des hivers, et
contrairement à ce que vous écrivez, ce ne sont pas les puissances
occidentales qui ont précipité ce déclin.«
---------------------------------------------------------------------
je dis que ce ne sont pas les puissances occidentale qui sont responsable de ce déclin, et j’incrimine aussitôt la politique d’Obama. Vous allez me dire que c’est contradictoire et vous aurez peut-être raison parce que j’ai négligé quelques nuances. Dans votre article, vous dites que l’Occident aurait VOULU la catastrophe qu’on peut voir actuellement, ce qui est la thèse constante de tout conspirationnisme. Mais Obama n’a rien VOULU du tout, il a simplement cru bien faire, comme les états membres de la coalition contre la Libye : s’ils avaient pu prévoir ce qui en résulterait, ils se seraient abstenus parce que ce n’était pas dans leur intérêt à plus long terme.
Là où beaucoup voient des complots à perte de vue, je ne vois le plus souvent que la connerie pure, et celle d’Obama est tout à fait manifeste. Si l’Iran peut demain installer des ogives nucléaires à la pointe de ses missiles, c’est bien à cause d’Obama et des crétins européens à sa botte qui auront signé les accords de Vienne. La politique américaine actuelle est un peu plus cohérente : ses »lignes rouges" ne sont plus à géométrie variable. La fermeté paraît pour l’instant avoir payé dans le conflit avec la Corée du Nord -sur la résolution duquel je ne me fais tout de même pas trop d’illusions : des surprises sont encore possibles. Avec l’Iran, il faut la même politique : sans la menace d’un recours à la force, les Ayatollahs de Téhéran continueront à n’en faire qu’à leur tête. Je crains même qu’il ne faille plus trop longtemps se contenter de menacer : quelques missiles sur les sites militaires / nucléaires et sur le parlement iranien ne devraient plus trop tarder à s’imposer.