Schmitt, Peterson, Blumenberg, des auteurs si vous voulez parler de théologie politique (l’état, la patrie, la nation comme réification du sacré religieux). Désenchantement du monde de Marx et Weber dans la rationalisation technicienne et le froid payement comptant. Transfert de la médiation ecclésiale sur l’état Hobbes, Spinoza.
D’où la contradiction, l’illusion de croire voir un monde athée.
« Religieux, les membres de la société civile le sont en raison du dualisme qui sépare vie individuelle et vie générique, vie de la société civile et vie politique »
LQJ Marx fait du Hegel...
« La théologie a tout d’abord ce sens : il s’agirait de connaître Dieu comme le Dieu seulement objectif, absolu, qui demeure absolument dans la séparation vis-à-vis de la conscience subjective et est ainsi un objet extérieur – en pensée il est vrai – comme le soleil, le ciel, etc., sont de tels objets extérieurs de la conscience, l’objet ayant alors pour détermination permanente d’être quelque chose d’autre, d’extérieur.
En opposition à cette manière de voir, on peut présenter le concept de la religion absolue de telle manière que ce dont il s’agit, l’essentiel dont il s’agit n’est pas cet extérieur, mais la religion elle-même, c’est-à-dire l’unité de cet objet avec le sujet, la manière dont cet objet est dans le sujet. »
Leçons sur la Philosophie de la religion. Hegel
Et dans ce désenchantement (citation de C Schmitt) apparaît le transhumain, le sacré de la Technique, et son état pas bobo :
“L’État total, est celui qui assigne l’orientation de toutes les forces individuelles vers la finalité de l’espèce” Fichte