* "L’Amour place les autres aspects du quotidien au second rang, mais c’est
malheureusement un idéal difficile à approcher même au sein d’un
couple, irréalisable à l’échelle d’une société«
C’est irréalisable parce qu’on ne le souhaite pas. Les Hommes ont trop de faiblesses qu’ils font passer avant tout le reste, à savoir leur bien-être à eux au lieu de considérer que celui-ci dépend de celui de la société dans son ensemble. Lorsqu’on tire la société vers le haut, tout le monde y gagne.
* »« Liberté, Égalité, Fraternité » comporte trois notions
antagonistes prises isolément. L’égalité empiète forcément sur la
liberté ; la fraternité, une forme dégénérée de l’amour, cohabite
difficilement avec les deux autres. L’Amour englobe les trois volets et
rend le tout encore plus inaccessible.«
Dès lors que les règles du jeu sont établies, à savoir les lois, la liberté est définie et bornée pour éviter tout débordement. Cela ne la rend pas pour autant moins grande, car la liberté de faire n’importe quoi n’en est en fait pas une.
En ce qui concerne l’égalité, il faudrait savoir de quoi on parle. Si c’est devant la loi, cette liberté est la même pour tous car elle est de base définie par celle-ci. Il n’y a donc pas de limitation, l’égalité et la liberté ne sont que les deux faces d’une même pièce.
La fraternité ne signifie pas pour moi l’ »amour« mais la cohésion forte entre les individus appartenant à un même territoire. Et quand bien même cela serait synonyme d’amour, il n’est en rien »dégénéré« car c’est simplement l’une des nombreuses composantes de ce concept et ce qui crée ce qu’on pourrait appeler le »sentiment national« créant cette cohésion.
Prises ensemble, cela donnerait en plus clair »liberté, égalité, cohésion« . Je ne vois pas en quoi ces trois notions sont réellement antagonistes. C’est au contraire elles qui créent ce pays, à la fois dans le concret comme dans l’abstrait.
* »Une civilisation sans sacré ne peut que mourir, non pas que le sacré
indique la bonne direction mais parce qu’il indique une direction que
personne ne conteste."
Un pays s’en tenant à ses principes de base n’a pas besoin de sacré pour continuer à exister. C’est bien parce qu’on a volontairement bafoué notre devise, en sacrifiant l’intérêt national au profit de quelques uns et des intérêts étrangers, que nous avons tué l’espoir et la cohésion que tout le monde attendait et est toujours en droit d’obtenir.
Bon sinon, il faut bien le dire, cet article a du mal à tenir la route et trouver un sujet cohérent, quand bien même le titre paraissait clair. On passe d’un sujet à un autre sans trop savoir pourquoi ni si il y a vraiment un lien...