@popov
Je suis bien d’accord, et c’est très exactement ce que fait l’imam de Bordeaux dans l’émission que je signalais. La traduction que lisait cette spécialiste de l’islam, et qui était extrêmement proche de la traduction Kasimirski que j’utilise, était pourtant certifiée, disait-elle, par les théologiens de l’islam.
J’ai eu il y a déjà longtemps sur se site (avant les attentats) une très longue controverse avec une jeune musulmane canadienne qui prétendait me faire croire que le mot islam ne signifiait pas « soumission », mais « paix ». Il y a bien cette connotation dans le mot, apparemment,, mais le premier sens est « soumission », et j’avais dû aller chercher sur des sites musulmans intégristes des explications du terme où la notion de paix n’était même pas retenue.
Un autre « truc », aussi, c’est la contextualisation. Ce que dit le chamelier, sur les Juifs en particulier, cela ne concerne que les difficultés qu’il a pu rencontrer en son temps avec les tribus juives du voisinage, et il ne faudrait pas en tirer de conséquences pour le temps présent. Mais d’autres fois, le Coran, c’est la parole éternelle et incréée de Dieu ; par conséquent, ce qui est dit est dit et on n’y peut rien changer. On peut donc formuler sans la moindre difficulté une idée et l’idée contraire.
Quand on est un peu plus malin que Tarek Oubrou, on parvient même à enfumer des « intellectuels » de niveau moyen , ce que faisait très bien devant les caméras l’actuel pensionnaire de Fleury-Mérogis. En revanche, quand on a affaire aux illettrés de nos banlieues qui ne maîtrisent ni le français ni l’arabe et sont totalement dépourvus de culture philosophique, on joue sur du velours.