La vie est un combat, un combat à mort. Chacun défend sa
culture, sa vision du monde.
Qu’une institution occidentale comme RSF s’érige en juge suprême
de la liberté d’expression dans le monde est d’une arrogance infinie, ridicule.
Au nom des valeurs universelles, diront certains ?
Mais ces valeurs universelles se résument à presque rien. Tu
ne tueras point, et encore. Les Incas avaient un avis à ce sujet, les nazis et
les soviétiques un autre, les occidentaux n’ont pas encore donné leur réponse
définitive, l’index caressant le bouton
rouge de l’Argameddon nucléaire. Mais avec leurs deux guerres mondiales, les
occidentaux ont déjà montré avec éclat tout leur savoir faire : inégalé à
cette date.
Et même en se référant aux valeurs occidentales, le classement
RSF est bidon. Il est établi avec en arrière plan la carte géopolitique des « amis » et « ennemis »
du bloc occidental.
Pour preuve : la charge contre la Russie, dont un des
crimes est d’étendre « son réseau de propagande à travers le monde grâce
à ses médias comme RT et Sputnik ». Cela rappelle la menace que constitue
l’armée russe pour le monde, armée en réalité dix fois moins puissante que
celle des USA. Le classement presque au même rang de Turquie (OTAN) et Russie
(anti-OTAN) confirme le bidonnage RSF, quand on sait la situation des
journalistes dans ces deux pays dans la période que nous vivons.
Pour ceux qui ont un
peu de temps et de courage, et un bon traducteur automatique, essayez de lire
sur Internet Echo de Moscou ou Nezavissimoïa Gazeta, ou encore Novaïa Gazeta.
Ils découvriront ce qu’est une presse d’opposition, dont on a un peu oublié le
goût dans notre pays.