Il y a quelques minutes, après les informations communiquées par Netanyahou et délivrées par les services israéliens concernant les activités balistiques à vocation nucléaire de l’Iran, la Knesset vient de donner carte blanche au premier ministre et au ministre de la défense pour déclencher une attaque militaire de l’Iran si les circonstances l’exigent.
Macron, devant le sénat américain, déclarait naguère : l’Iran ne doit pas pouvoir disposer de l’arme atomique : ni dans cinq ans, ni dans dix ans ni jamais. Or, il semble que le régime des mollahs dispose déjà de cinq ogives de type Hiroshima et des vecteurs ad hoc. Les Européens découvrent ce soir qu’ils sont cocus. C’est triste.
Le régime iranien arrive à son terme. Un haut dignitaire aurait dit récemment, évoquant les dernières émeutes et les difficultés actuelles : la prochaine fois, ils vont nous éradiquer jusqu’au dernier. Si le peuple iranien pouvait se libérer tout seul de ces crapules qui l’oppriment depuis quarante ans, ce serait évidemment préférable ; mais les événements se précipitent, l’Iran risque de se trouver assez vite confronté à une large coalition militaire internationale.
Après les frappes terribles de cette nuit en Syrie, Vladimir Vladimirovitch n’a pas encore réagi. Il est dans ses petits souliers. Il est fort peu probable qu’il soutienne l’Iran dont il n’avait besoin que pour assurer une mainmise sur la Syrie où sont ses bases militaires.
Je serais fort curieux de savoir comment peuvent réagir à ces événements nos conspirationnistes. Vont-ils prendre la défense d’un pauvre régime iranien Iran en butte à l’hostilité générale ? Qui pourrait nous assurer, après tout, que les installations de Fordo, à trois cents mètres sous terre et interdites à l’AIEA ne sont pas destinées à la mise au point d’un presse-purée révolutionnaire qui sera bientôt dans toutes les cuisines ? Et si je dis que les ogives qu’on y prépare sont destinées à répandre sur les populations voisines des gerbes de fleurs et les parfums les plus suaves de l’Orient, qui pourrait me prouver le contraire ?