"Vous êtes déjà si misérables que
vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d’homme doivent être les
Européens ? Quelle espèce de créature choisissent-ils d’être, forcés de
faire le bien et n’ayant pour éviter le mal d’autre inspiration que la
peur de la punition ? (...) L’homme n’est pas seulement celui qui marche
debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l’écriture et montrer
mille exemples de son industrie...
En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme.
Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde
différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma
condition. Je suis le maître de mon corps, j’ai l’entière disposition de
moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de
ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du
Grand Esprit.
Il n’en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme
sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose
de toi. Tu n’as pas la liberté de faire ce que tu as dans l’esprit. Tu
as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends
d’une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la
tienne. N’est-ce pas vrai ?"
Kondiarionk, chef Huron, s’adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve
"Les hommes blancs annonçaient
bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il
devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter,
ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.
Leurs sages nous conseillaient d’adopter leur religion mais nous
découvrîmes vite qu’il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les
comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d’accord sur celle
qu’il fallait prendre. Cela nous gêna beaucoup jusqu’au jour où nous
comprîmes que l’homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux
que ses lois. Ils les gardait à portée de la main, comme des
instruments, pour les employer à sa guise dans ses rapports avec les
étrangers."
Pachgantschilhilas, chef des Delawares
"Chaque année notre envahisseur
blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire... La
misère et l’oppression, tel est le lot qui nous échoit... Ne sommes-nous
pas dépouillés jour après jour du peu de liberté qui nous reste ?
A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les
ambitions et l’avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis
et désunis, nous serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme
les feuilles d’automne par le vent."
Tecumseh, chef Shawnee, en 1812
06/05 10:06 - lloreen
Voir le monde réel :https://www.youtube.com/watch?v=ZV_PFQOqKz0
04/05 08:36 - vesjem
@gruni il n’y a pas que des fonctionnaires qui travaillent sous l’état, et tu le (...)
02/05 23:45 - vesjem
02/05 19:52 - vesjem
@gruni Des péages seront acquittés par les entreprises qui se serviront du (...)
02/05 18:17 - Dzan
@arioul Puisque tu me tutoies espèce d’ enpaffé, lis plus haut. Je n’ai jamais été (...)
02/05 18:14 - Dzan
@Fergus Tout a fait exact. J’ai eu droit a une proposition de changement de poste, pour (...)
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