@Antoine
J’en reviens à la société du spectacle de Debord, un théoricien qui bien que souvent chiant à suivre, a tout de même eut l’intuition de la pathologie itinérante à notre société de consommation, où l’homme ne vit plus pour lui même, mais en rapport à des représentations : Un spectacle, le conditionnant de plus en plus, en tant de consommateur. La publicité en étant un avatar, l’achat en étant un autre, en tant que leurre à notre vie.
Tout cela date d’avant l’internet, et le smartphone, qui sont de véritables enfermements, et conditionnements, et trappes à illusions.
Le retentissement sur des gens un temps soi peu perturbés est immense. Si on étudie les méthodes du conditionnement sectaire, on s’aperçoit qu’on file vers un brig brother très cool, mais aussi efficace que dans le bouquin d’Orwell.
Les fantasmes, l’imaginaire, et les désirs, je pense sont maintenant sans cesse attirés par ce trou noir de l’identification proposée, sans même avoir besoin de l’objet-désir, de la consommation que Debord avait identifiée comme l’origine et la destination des actions de la société.
La société en clair devient de plus en plus psychotique, et loin d’aider à la structuration, agit en sens contraire.